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Bassin d’Arcachon : les coquillages interdits à la consommation

Tous les coquillages en provenance du Bassin d' Arcachon sont temporairement interdits à la consommation, en raison d'une contamination par des toxines.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Depuis fin avril, les moules et coquillages (coques, pétoncles) en provenance du banc d'Arguin et du bras de mer reliant l'Océan au Bassin d'Arcachon, étaient déjà interdits à la consommation, en raison d’une contamination. Désormais et jusqu’à nouvel ordre, il faudra aussi faire l‘ impasse sur l'ensemble des coquillages en provenance de cette région, y compris les huîtres.

Risque de troubles gastriques

La contamination, d'origine naturelle, est due à des toxines liées à une micro-algue ingérée par les coquillages: un phénomène naturel, en partie saisonnier (souvent au milieu du printemps), associé notamment à un réchauffement rapide de l'eau. Elle est susceptible d'engendrer des troubles gastriques, selon un arrêté de la préfecture de Gironde, qui a étendu jeudi l’interdiction partielle prise fin avril. Dans un communiqué, la préfecture indique que des analyses régulières, effectuées cette semaine dans le cadre de la surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), ont révélé "une extension de la contamination" par les toxines lipophiles. Il a donc été décidé, "après concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches et de la conchyliculture", d'interdire pêche et commercialisation destinés à la consommation humaine de "tous les coquillages en provenance du Bassin", continue le communiqué.

La mesure d'interdiction sera levée, "complètement ou partiellement", dès que les analyses établiront "la bonne qualité sanitaire" des différents types de coquillages.

Un problème récurrent

Les coquillages du Bassin mais aussi du pertuis d'Antioche (détroit entre îles de Ré et d'Oléron) ont régulièrement connu ces dernières années des périodes d'interdiction de consommation allant de quelques jours à parfois plusieurs semaines.

Au fil des ans, des ostréiculteurs ont pu constituer des "stocks protégés" d'huîtres, permettant à une partie d'entre eux de maintenir une petite activité pendant les semaines d'interdiction. Mais une majorité se voit contrainte de stopper toute vente durant cette période.

 

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