Coquillages et crustacés : les brigades anti-intoxications
Les amateurs de fruits de mer peuvent être rassurés : les huîtres et autres palourdes sont surveillées de très près par les autorités sanitaires... Et pour remplacer le test de la souris, décrié par la profession, l'Ifremer de Nantes pratique depuis peu un nouveau test chimique.
Sur tout le littoral français, huîtres, Saint-Jacques, palourdes... Ces coquillages font l'objet d'une surveillance rigoureuse et régulière pour assurer la sécurité alimentaire du consommateur.
Sous les microscopes de l'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, eau de mer et coquillages sont scrutés à la recherche d'éventuelles toxines potentiellement dangereuses. Trois espèces toxiques de micro-algues vénéneuse (diarrhéïques, amnésiantes et paralysantes) sont traquées à la loupe.
En cas d'alerte, un analyste de l'Ifremer prélève des coquillages qui ont atteint une taille suffisante pour être vendus. Ces prélèvements sont effectués toutes les semaines, le temps que la situation revienne à la normale. Ils sont directement envoyés en laboratoire pour être analysés.
"À l'issue des analyses, si le coquillage présente un danger, les résultats sont transmis aux services de l'Etat qui prendront les mesures nécessaires pour protéger le consommateur", explique Aourégan Terre, technicienne de laboratoire à l'Ifremer. Les alertes sont plus fréquentes au printemps lorsque les micro-algues prolifèrent. Les ventes et la pêche sont alors suspendues jusqu'à la fin de l'alerte.
Un nouveau test sans animaux
C'est un nouveau test chimique pratiqué par l'Ifremer de Nantes qui déterminera ou non la fermeture des bassins ostréicoles...