Cancer des testicules : quels sont les symptômes ?
Le cancer des testicules touche principalement les hommes jeunes, entre 15 et 45 ans. On vous explique comment le détecter.
C'est un sujet tabou. Pourtant, pris en charge à temps, il a d'excellentes chances d'être soigné. Le cancer du testicule touche en moyenne 2 800 hommes par an et surtout des hommes jeunes, de 15 à 45 ans.
Selon le Dr Anthony Giwerc, chirurgien urologue, "c'est un cancer masculin qui apporte peu, voire pas de symptômes généraux mais des symptômes locaux. Généralement, on retrouve une petite masse dure au niveau d'un des testicules".
"Parfois, dans les symptômes, on peut retrouver des petites douleurs, une petite gêne, une masse abdominale, des signes respiratoires, ou une altération de l'état général, c'est-à-dire de la fatigue. Un amaigrissement, une anorexie qui nous ferait penser, en plus de cette petite masse au niveau du testicule, que la maladie s'est propagée", explique le spécialiste.
Comment se palper les testicules ?
Pour détecter la présence d'une éventuelle tumeur, palpez-vous une fois par mois. L'idéal est de le faire sous la douche, car la chaleur détend les bourses, ce qui permet de mieux palper les testicules. À l'aide de votre pouce et de votre index, faites rouler le testicule pour détecter n'importe quelle anomalie. Faites bien ce geste pour les deux testicules.
Comme il n’y a pas de dépistage organisé pour ce cancer des testicules, il faut inciter au maximum les adolescents et les jeunes adultes à faire ce geste assez simple, mais trop peu connu.
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Que faire en cas de symptômes ?
S’il est diagnostiqué tôt, ce cancer possède 90 % de chances de guérir. C'est pourquoi il faut consulter au plus vite si vous sentez une boule. Les médecins vous feront alors une échographie puis une prise de sang qui permet de détecter les protéines fabriquées par les cellules cancéreuses du testicule.
Ensuite, si la tumeur est confirmée, les médecins programmeront une ablation du testicule et pourront installer une prothèse testiculaire pendant la même opération. Aujourd’hui, ils proposent systématiquement une conservation des spermatozoïdes. En complément, les patients devront aussi parfois suivre un protocole de chimiothérapie et de radiothérapie auprès d’un oncologue, avec de bonnes chances de rémission.