CARTE. Covid : pas de décrue de l’épidémie
Le nombre de cas de Covid-19 n’a jamais été aussi haut en France. En Haute-Garonne et dans le Rhône, le taux d’incidence a frôlé les 5000 cas pour 100 000 habitants, entre le 15 et 21 janvier.
Un niveau inédit d’incidence, partout en France. Le nombre de malades du Covid-19 n’a cessé d’augmenter ces dernières semaines, pour atteindre un nouveau pic. Du 15 au 21 janvier, le taux d’incidence moyen était de 3674,6 cas pour 100 000 habitants, sur le territoire français, du jamais-vu depuis le début de l’épidémie de coronavirus.
Avec plus de 400 000 contaminations en moyenne ces derniers jours, la France n’a pas fini de faire face à la cinquième vague, boostée par le variant Omicron. En moyenne, 96% des contaminations sont désormais causées par ce variant plus contagieux, et sa souche “BA.2”.
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Vers un printemps plus clément ?
Les contaminations restent donc à un niveau très élevé. Pour le président du Conseil scientifique français, Jean-François Delfraissy, la phase actuelle de l'épidémie, marquée par le variant Omicron, devrait "atterrir" vers la mi-mars et permettre un printemps moins tendu sur le front sanitaire.
"Je vois atterrir les choses plutôt vers la mi-mars, avec une baisse progressive très lente des hospitalisations et un nombre de contaminations qui va doucement finir par baisser, avec une hétérogénéité selon les régions", a-t-il indiqué. Le Pr Delfraissy s'attend par ailleurs à l'arrivée d'un nouveau variant à l'automne. "S'il est transmissible et de nouveau sévère, on serait de nouveau dans une situation très ennuyeuse", prévient-il.
Sur le "sous-variant" d'Omicron, dit BA.2, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé s'est montré rassurant : en se basant sur les premiers retours du Danemark, où il serait devenu majoritaire. "Il n'est pas plus dangereux qu'Omicron, mais tout aussi contagieux" et "cela ne change rien sur l'impact de la vaccination".