Comprendre l'hérédité biologique... grâce aux petits pois
Le petit pois est le roi des jardinières. Son croquant et sa saveur sucrée ne sont pas ses seuls atouts. Il est à l’origine d’une découverte scientifique qui a révolutionné les connaissances sur l’hérédité ! On vous explique.
C'est le printemps ! Le retour des oiseaux qui chantent, des fleurs aux balcons... et des petits pois dans les assiettes. Mais en 1854, c’est dans le cœur d’un célèbre moine biologiste, Gregor Mendel, que la petite graine se fait une place.
Jaunes, verts, lisses, ridés...
À l’époque, on pense que chaque individu est un exact mélange de son père et de sa mère. Mais, Gregor Mendel, un moine botaniste autrichien n’en est pas convaincu. Il veut mieux comprendre comment on hérite des différentes caractéristiques comme la couleur des yeux. Mais ce n'est pas facile d'expérimenter sur les humains.
Il jette son dévolu sur le petit pois pour plusieurs raisons : cette plante pousse très vite, elle est facile à cultiver et elle offre de nombreux caractères faciles à reconnaître. Les pois peuvent en effet être jaunes ou verts, lisses ou ridés...
Une transmission de génération en génération
Pendant 10 ans, Mendel croise des centaines de petits pois dans le jardin du monastère. Puis, il observe leur descendance et le biologiste comprend comment leurs caractéristiques se transmettent de génération en génération.
En découlent les célèbres Lois de Mendel qui sont aussi vraies pour l’humain. Voilà comment d’un petit pois, un moine botaniste a découvert les grands principes de l’hérédité.