Covid 19 : Bientôt la fin de l’obligation de vaccination pour les soignants
Ce jeudi, la Haute Autorité de santé (HAS) a préconisé de lever l’obligation de vaccination contre le Covid-19 pour les soignants. Le ministre de la Santé François Braun a assuré qu’il "suivra l’avis" de l’HAS.
La fin d’une obligation vaccinale qui aura donné du grain à moudre aux "antivax" depuis plus d’un an. La Haute autorité de santé (HAS) a recommandé jeudi 30 mars de "lever l'obligation de vaccination" contre le Covid-19 pour les soignants. Le ministre de la Santé François Braun a indiqué qu'il comptait "suivre cet avis", ouvrant la voie à la réintégration des soignants.
La HAS a donc décidé de revenir sur cette obligation vaccinale, en vigueur depuis 18 mois. Sans remettre en question l’efficacité et l’utilité du vaccin anti-Covid, l’autorité de santé suggère désormais qu’il soit “fortement recommandé” pour les professionnels concernés.
Un décret "rapidement" publié
“Je suivrai l’avis de cette autorité scientifique” a réagi le ministre de la Santé François Braun, promettant également de “concerter les fédérations hospitalières et les ordres des professions de santé pour définir les modalités de mise en oeuvre” de cette décision, qui fera "rapidement" l'objet d'un décret.
Cette mesure imposée en pleine crise sanitaire a concerné plus de 2,7 millions de personnes qu’ils soient soignants, personnels d’hôpitaux ou de maisons de retraites, aide à domicile, ambulanciers ou pompiers. Depuis septembre 2021, ces professionnels doivent présenter un schéma vaccinal complet (deux doses, puis trois avec le rappel), sous peine d’être suspendu sans rémunération.
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D'autres obligations vaccinales révisées
À la mi-mars, “autour de 0,3% des agents” hospitaliers étaient toujours concernés par cette suspension selon le ministère de la Santé, tout comme 2 000 libéraux d’après l’Assurance maladie.
En plus de la vaccination contre le Covid-19, plusieurs autres vaccinations obligatoires pour les soignants ont été réexaminées par la HAS. L’autorité sanitaire suggère ainsi de lever l'obligation concernant la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, excepté à Mayotte.
En revanche, elle conseille de maintenir celle contre l'hépatite B et même de l'étendre aux soignants libéraux "susceptibles d'être exposés à un risque de contamination".