Covid-19 : le vaccin Moderna autorisé pour les enfants à partir de 6 ans
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé ce jeudi l'utilisation du vaccin anti-Covid de Moderna pour les enfants de 6 ans et plus. Elle a aussi donné son feu vert pour le rappel de Pfizer pour les enfants de 12 ans et plus.
Malgré les débats qu’elle a pu susciter, la vaccination anti-Covid des enfants continue à se déployer en Europe. En effet, après Pfizer, c’est au tour de Moderna d'être approuvé par l'Agence européenne des médicaments, pour les enfants de 6 ans et plus.
"Les preuves indiquent que l'efficacité et l'innocuité de Spikevax (vaccin Moderna) chez les enfants âgés de 6 à 11 ans sont similaires à celles observées chez les adultes", a souligné l'EMA dans un communiqué daté du jeudi 25 février.
Une dose plus légère du vaccin
La dose du sérum de Spikevax (développé par Moderna) administrée aux enfants âgés de 6 à 11 ans sera inférieure à celle administrée aux individus âgés de plus de 12 ans.
"Les bénéfices de Spikevax dans ce groupe d'âge l'emportent sur les risques, en particulier chez les personnes souffrant d'affections qui augmentent le risque de développer une forme sévère du Covid-19", a ajouté le régulateur.
Les effets secondaires sont généralement "légers ou modérés" et s'améliorent quelques jours après la vaccination.
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Dose de rappel pour les adolescents
L'EMA a également donné son feu vert à la dose de rappel du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 ans et plus.
"Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA a recommandé qu'une dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 Comirnaty puisse être administrée, le cas échéant, aux adolescents à partir de 12 ans", a déclaré le régulateur européen dans un communiqué séparé.
L'EMA a toutefois souligné que la décision d'offrir ou non une dose de rappel du sérum aux 12 ans et plus devra tenir compte de facteurs tels que la "propagation et la gravité probable de la maladie (en particulier avec le variant Omicron) chez les personnes plus jeunes".
Évaluer la balance bénéfice-risque
Si la vaccination est recommandée, l’Agence note que le risque connu d'effets secondaires, "notamment la complication très rare mais grave de la myocardite", et l'existence d'autres mesures de protection et restrictions doivent être pris en compte. Aucun nouveau problème de sécurité n'a été identifié à partir des données disponibles, a souligné l'agence.
Les avis de l'EMA vont maintenant être transmis à la Commission européenne, qui rendra prochainement une décision finale.
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