Covid : ce qu’il faut retenir du dernier avis du conseil scientifique
Le conseil scientifique estime que le rebond de l’épidémie de Covid-19 constaté ces derniers jours est lié à plusieurs facteurs. Il insiste sur l’importance de la conservation des mesures de protection, en particulier pour les plus fragiles.
“L’épidémie n'est pas terminée !” Dans une nouvelle “note d’alerte” rendue vendredi 11 mars, le conseil scientifique, l’instance chargée de conseiller le gouvernement sur l'évolution de l'épidémie de Covid-19, liste plusieurs recommandations face au rebond épidémique de Covid-19 en cours en France.
Un rebond de l'épidémie, plusieurs facteurs
Depuis lundi, les laboratoires ont enregistré 116 618 cas positifs sur le territoire. La moyenne quotidienne sur sept jours était remontée à plus de 60 000 cas depuis vendredi dernier. Pour expliquer ce regain de contaminations, le Conseil scientifique évoque plusieurs facteurs.
- Le relâchement de la population ;
- L’impact du sous-variant d’Omicron BA.2 ;
- Le climat hivernal ;
- La rentrée scolaire ;
- Le déclin de l’immunité.
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Sous variant BA.2 désormais majoritaire en France
“Désormais, plus de 50% des nouvelles contaminations sont dues au sous-variant d’Omicron BA.2”, rappelle le conseil scientifique. Plus transmissible que la souche originelle BA.1 (+30%, selon les données du conseil scientifique), mais moins dangereux, ce nouveau sous-variant est désormais majoritaire en France.
Cependant, d’après les dernières projections de l’Institut Pasteur, ce rebond épidémique ne devrait pas durer, à condition que les mesures de protection ne baissent pas trop.
Protéger les personnes âgées ou fragiles
Parmi les autres mesures conseillées par le conseil scientifique met l'accent sur la nécessité de conserver “les mesures de protection chez les plus âgés, fragiles, et immunodéprimés”.
Depuis ce lundi 14 mars, la quatrième dose de vaccin anti-Covid est ouverte aux plus de 80 ans et aux personnes fragiles. Le conseil scientifique recommande de favoriser cette dose de rappel dès 65 ans.
Pour les patients à risque et testés positifs au Covid-19, l’instance recommande de “faciliter l’accès précoce au traitement par le Paxlovid par voie orale, même s’ils sont vaccinés”. Cet antiviral permet de limiter les formes graves de la maladie.