Covid : Jean Castex écarte l'option de la vaccination obligatoire

Interviewé sur BFMTV-RMC ce jeudi 6 janvier 2022, le premier ministre a détaillé le plan d'action de l'exécutif. Ces mesures sont envisagées alors que la situation sanitaire continue de se dégrader : plus de 330 000 cas  de Covid-19 ont été dépistés sur les dernières 24h, un nouveau record. 

Pas de vaccination obligatoire 

Jean Castex a écarté la possibilité de vaccination obligatoire. Pour lui, cette contrainte n’est pas applicable à la France. Il rappelle que : "L'objectif, c'est d'avoir le plus de gens possible vaccinés". Et "La vaccination obligatoire serait un outil, pas une finalité" a-t-il ajouté. Les pays qui ont rendu la vaccination obligatoire" avaient des taux très très bas de vaccinés. Et ils ne sont toujours pas au niveau où nous en sommes nous". 

"4 ème dose : nous serons prêts"

Interrogé sur l’éventualité d’une 4 ème dose de vaccin, le premier ministre est formel : "Dès que nos autorités sanitaires auront dit oui, probablement pour les personnes les plus fragiles, si on nous dit 'on y va', nous irons, nous serons prêts" a-t-il affirmé, tout en rappelant que "les Israéliens l’ont fait après avis de leurs autorités sanitaires". 

Le 3 janvier dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran avait déjà souligné sur France Inter que "la question d’une nouvelle dose de vaccin" allait se poser "assez vite pour les personnes fragiles dans notre pays, les personnes immunodéprimées ou très âgées".

Pass vaccinal "plus efficace"

Jean Castex réaffirme que "le pass vaccinal est bien plus efficace". "Il concerne tout le monde. On a des difficultés avec le pass ... mais on en aurait encore plus avec la vaccination obligatoire" a déclaré, le premier ministre. Il se félicite aussi : "Depuis qu'on a annoncé la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, les primo vaccinations progressent de façon significative".

66.000 nouveaux Français ont  ainsi reçu ce mercredi  5 janvier une première dose de vaccin, un chiffre qui n'avait pas été atteint depuis le 1er octobre. 

 Après trois jours de débats tumultueux, alimentés par des propos controversés d'Emmanuel Macron, prêt à "emmerder" les non-vaccinés, l'Assemblée Nationale a finalement adopté ce jeudi en première lecture le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Le texte est désormais entre les mains du Sénat. "Nous espérons" toujours un déploiement du pass vaccinal "le 15 janvier" a conclut le premier ministre.  

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