Cinquième vague de Covid : pas de confinement, pas de couvre-feu mais une vaccination pour tous les adultes

Olivier Véran a rappelé que le vaccin est une arme pour lutter contre la 5ème vague. « En pratique, cela concerne 25 millions de Français dont 6 millions ont déjà reçu leur rappel, il reste donc 19 millions de Français à date qui deviennent éligibles au rappel de vaccination et que nous appelons à se faire vacciner dans les deux prochains mois ».  

Rappel pour tous les adultes dès ce samedi

ll y aura "des vaccins pour tout le monde" a assuré  le ministre de la santé. "Vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne pour réserver vos créneaux" et "nous allons ouvrir, rouvrir ou amplifier les centres de vaccination à compter de ce week-end", a-t-il encore indiqué. 

Le rappel vaccinal doit être effectué  5 mois après la dernière injection. 

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Validité des tests

La durée de validité des tests au Covid-19 ouvrant droit au pass sanitaire va être ramenée à 24 heures, a indiqué jeudi le ministre de la Santé. Cette durée, qui permet aux personnes non vaccinées ou complètement vaccinées de bénéficier du pass sanitaire, était jusqu'à présent de 72 heures. 

Vers un pass vaccinal ?

Dorénavant le pass sanitaire sera valable sous conditions. Toutes les personnes âgées de plus de 18 ans devront justifier sur leur pass sanitaire "à compter du 15 janvier 2022" avoir reçu une dose de rappel de vaccin anti-Covid au maximum sept mois après la précédente, a annoncé le ministre de la Santé.

 "A compter du 15 décembre, le pass sanitaire pour les plus de 65 ans ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans un délai de sept mois après l'infection ou après la dernière injection. Et à compter du 15 janvier ce pass sanitaire de tous les autres publics, c'est-à-dire les Français âgés de 18 à 64 ans, ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans ce délai qui reste inchangé de sept mois après la dernière injection", a déclaré M. Véran.

"Ni confinement ni couvre-feu"

A ce stade envisagé "ni confinement, ni couvre-feu » ne sont envisagés face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 que connait actuellement la France et qui est "sans conteste plus forte, plus longue que (...) celle de cet été", a indiqué Olivier Véran. "Nous pouvons passer cette vague sans recourir aux outils les plus contraignants" qu'ont déjà imposé certains pays voisins de la France, a-t-il souligné, précisant qu'il n'y aurait non plus à ce stade "ni fermeture anticipée de commerces ni restrictions de déplacement", face à cette recrudescence de l’épidémie. 

Obligation du port du masque en intérieur

A compter de vendredi, "un décret rendra à nouveau obligatoire le port du masque partout en intérieur" dans les lieux recevant du public, y compris les lieux où le pass sanitaire est réclamé", a annoncé le ministre "Les préfets seront aussi habilités à rendre obligatoire le port du masque pour des événements en extérieur, tels que par exemple les marchés de Noël", qui seront soumis au pass sanitaire, "ou des brocantes", a-t-il précisé. 

Et pour les enfants ?

Le gouvernement a statué. Concernant les vaccinations des 5-11 ans, l’exécutif y réfléchit, mais cela ne sera pas « avant 2022 » . M. Véran, déclare avoir saisi les autorités sanitaires nationales après l'approbation du vaccin de Pfizer pour les 5-11 ans par l'Agence européenne du médicament (EMA).

Le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel  Blanquer a précisé que 75 % des 12-17 ans présentaient un schéma vaccinal complet. Il s'est  félicité du taux de vaccination, soit 90% des enseignants   

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Autre mesure. Pas de fermeture systématique des écoles en cas de cas positif mais tous les enfants de la classe doivent être testés. Le retour à l'école se fait donc à condition de présenter un test négatif.  "Dès la semaine prochaine, lorsqu'un élève est testé positif, tous les élèves de la classe sont testés à leur tour et seuls les camarades testés positifs restent à la maison" a expliqué M. Blanquer.

Avant même les annonces gouvernementales, un afflux de connexions sur les plateformes en ligne pour prendre un rendez-vous de vaccination a été constaté .