Covid : quatre jours après la rentrée, le protocole scolaire est déjà allégé

Nouvelles règles pour les enfants à l’école. Quatre jours à peine après la mise en place du protocole scolaire, le gouvernement recule, et assouplit les règles, "extrêmement difficile" à vivre pour les familles, selon Jean-Michel Blanquer. 

Désormais, si un nouveau cas apparait dans une classe, moins de sept jours après le premier cas, les élèves n’auront pas à réaliser de nouveaux tests. La nouvelle version de ce protocole scolaire est disponible sur le site du ministère de l'Education. 

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Un protocole moins lourd pour les familles

Jusqu’à présent, si un cas positif au Covid-19 était détecté dans une classe, tous les élèves devaient faire trois tests en quatre jours.

Le premier test négatif permet aux enfants de revenir en classe. Puis, après avoir fait ce premier test, la famille doit recevoir en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Ce cycle de dépistage devait donc recommencer à chaque nouveau cas dans une classe.

Désormais, si un élève de la classe accueilli sur présentation d’un premier test négatif se déclare positif (à la suite d'un des autotests réalisé à J + 2 ou J + 4), il n'est plus nécessaire de redémarrer immédiatement un cycle de dépistage pour les autres élèves de la classe ou les contacts à risque.

"Le cycle de dépistage ne redémarre que si le second cas confirmé a eu des contacts avec les autres élèves après un délai de 7 jours suite à l'identification du premier cas", précise désormais le protocole.

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Une semaine entre chaque dépistage

"Si un enfant est contaminé une première fois, ça enclenche un cycle sur la semaine, (mais) on ne recommence pas un cycle avec un cas contact", a commenté vendredi sur CNews le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Le ministre a reconnu que ce protocole était "extrêmement difficile" à vivre pour les familles. "Mais qu'est-ce qu'il y a d'autre à faire ?", a-t-il demandé, jugeant que "fermer les écoles", comme le demandaient certains, auraient été "plus facile", mais que ce n'était pas le choix du gouvernement.

Il a a aussi reconnu que "çà et là il peut y avoir des pharmacies en rupture de stocks d'autotests", mais que "normalement elles sont réalimentées".