Démoustication en cours à Bayonne après un cas de dengue
Dans la nuit du 7 au 8 août, une opération de démoustication a été menée à Bayonne. Objectif : protéger la population bayonnaise des maladies tropicales, après l'identification d'un cas de dengue.
Un cas de dengue à Bayonne. On ne sait pas si l'infection a été importée d'une région tropicale ou est autochtone (transmise par un moustique tigre présent en France).
Quoi qu'il en soit, l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a pris les choses en main avec une opération de démoustication, afin d'éviter la propagation de cette maladie tropicale transmise par les moustiques tigres.
Des cas de plus en plus fréquents
La dengue, comme le zika ou le chikungunya s'étendent de plus sur le territoire français métropolitain, comme en atteste la carte établie par Santé publique France.
Toujours d'après l'agence sanitaire, jusqu'au 2 août, "deux cas autochtones de dengue ont été identifiés à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône", les deux premiers cette année en France hexagonale.
En 2022, 9 cas de dengue avaient été signalés dans les Pyrénées Atlantiques et 66 cas autochtones avaient été documentés en France. Des chiffres en nette augmentation par rapport aux années précédentes.
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Une opération localisée à un quartier
L'opération a été ciblée sur le quartier Saint-Esprit à Bayonne, où a été diagnostiqué le cas de dengue. Elle s'est étendue autour du boulevard Jean d'Amou, dans un rayon de 150 mètres, les moustiques tigres vivant dans un périmètre de cette étendue.
L'objectif est de détruire tout moustique tigre qui aurait pu être infecté en piquant la personne contaminée par la dengue et qui risquerait ensuite transmettre la maladie à d'autres personnes. Cela permet d'éviter une épidémie de dengue localement.
Le produit utilisé lors des opérations de démoustication est un insecticide. Il est propagé la nuit pour éviter l'exposition des habitants et il nécessite la fermeture des fenêtres.
L'ARS précise que le moustique tigre ne peut être éradiqué devant la résistance de ses larves. En complément des traitements insecticides, la suppression des gites larvaires est incontournable.