Médecine : la fin du numérus clausus dans les tuyaux ?
Selon le site France Info, le gouvernement souhaiterait mettre fin à la limitation du nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine (numerus clausus), ainsi qu’au concours en fin de première année.
Selon "une source proche du dossier" citée par France Info, la réforme serait désormais réellement dans les tuyaux : le gouvernement souhaiterait réformer le système de sélection des médecins. Il passerait notamment par la suppression du fameux "numerus clausus", instauré en 1971 pour limiter le nombre d'étudiants pouvant être admis en deuxième année de médecine, d'odontologie, de pharmacie et sages-femmes.
Le système actuel est très sélectif : environ 8.200 candidats sur 60.000, soit un candidat sur sept, passe le cap de la première année. Ceux qui ont les moyens financiers de "bachoter" souvent en s'inscrivant en parallèle dans une prépa privée, ou de redoubler, sont privilégiés.
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"Toutefois, l'idée n'est pas de supprimer le numerus clausus pour laisser la porte ouverte à une dérégulation du nombre de médecins", précisent nos confrères. La taille des universités et le nombre de stages n’est pas extensible à l’envi.
L’idée serait de remplacer le concours actuel "par des partiels très classiques". Ensuite, "soit le gouvernement ouvre complètement les vannes", soit une sélection sera opérée, éventuellement par concours, en fin de troisième année – soit à l’issue de la licence.
"Sur ces deux options, la question n'est pas encore tranchée", précise France Info.
Avant l’été, le gouvernement avait déjà instauré la suppression de certains examens en fin de sixième année. Les réformes évoquées aujourd'hui reprennent des propositions déjà formulées par l'Ordre des médecins en 2016 et en 2017.
la rédaction d'Allodocteurs.fr