PMA : une naissance sur trente en France

"En France, en 2018, 1 enfant sur 30 (3,4 %) [sera] conçu grâce à une technique d’assistance médicale à la procréation, qu'il s'agisse d'une fécondation in vitro (FIV) ou d'une insémination artificielle", écrit l'Institut national d'études démographiques dans son bulletin mensuel Population et Sociétés.

 A lire aussi : PMA : quand les enfants se font désirer

La FIV est à l’origine de 70 % des conceptions assistées. Depuis 1982, année de la première naissance française issue de cette technique, le nombre d’enfants concernés "a augmenté selon un rythme remarquablement linéaire", observe l'Ined. "En 2011, 2,0 % des enfants étaient conçus par FIV. Si la tendance se poursuit, la proportion atteindra 2,5% en 2018, soit 1 enfant sur 40 (plus de 20.000 enfants)".

Entre 1981 et 2014, 300.000 enfants ont été conçus par FIV. "Si la tendance se poursuit, un total de 400.000 sera atteint fin 2019", selon l'Ined.

Actuellement, la PMA est réservée aux couples hétérosexuels en âge de procréer et dont au moins l'un des deux membres est stérile.  L'extension de ces techniques aux couples de lesbiennes et aux femmes seules a été débattue dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique, qui doivent aider le gouvernement à rédiger un projet de loi. Ce texte est attendu au Parlement à l'automne.

avec AFP

L'AMP (assistance médicale à la procréation), plus communément désignée sous le nom de PMA (procréation médicalement assistée), vise à permettre à un couple qui ne le peut pas d'avoir un enfant, au moyen de différentes techniques médicales. La FIV consiste à mettre en contact des ovocytes et des spermatozoïdes en laboratoire. Après fécondation, l'œuf est transféré vers l'utérus.