Handicap : des fauteuils roulants nouvelle génération
Customiser son fauteuil roulant peut être une solution pour faciliter le quotidien des personnes à mobilité réduite. Au-delà de l’esthétique, le "pimper" peut améliorer le déplacement et le mouvement. Reportage.
Tous les matins, le rituel est le même pour Diego Do Santos. Il accroche son fauteuil à une roue pas comme les autres.
"C’est ma petite roue qui me permet d’être complètement autonome, tous les jours. Je vais au sport, au travail avec ça. C’est comme un petit scooter, c’est ma petite moto", explique Diego.
Franchir les difficultés de la ville
Le fauteuil fait sa révolution en intégrant les nouveaux moyens de déplacement. Avec cette roue électrique, Diego peut aller jusqu’à 25 km/h et circule presque aussi facilement qu’un valide.
"Quand vous êtes avec votre fauteuil sur les trottoirs, c’est très compliqué car la ville n’est pas adaptée. Le moindre petit obstacle peut être parfois insurmontable. Avec ma roue électrique, je prends les trottoirs, la piste cyclable, les voies de bus. C’est la liberté !" Il y a 3 ans, Diego a vu sa vie basculer. Une infection mal soignée l’a rendue paraplégique.
Rester autonome et travailler
Diego fait tout pour rester autonome et retrouver sa vie d’avant, que ce soit dans ses déplacements ou dans sa vie professionnelle. Son fauteuil verticalisateur accompagne chacun de ses mouvements.
"Même si le handicap a bouleversé ma vie, au moins, ça me permet de continuer à travailler, à gérer mon salon, à avoir une activité 8 h par jour donc c’est formidable", confie Diego.
Ce dispositif coûte tout de même 12 000 euros pour le fauteuil verticalisateur et plus de 8 000 euros pour la roue électrique.