Hôpital : au moins 120 services d'urgence font face à de graves "difficultés"

Alerte générale aux urgences. Faute de soignants, au moins 120 services d’urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent, selon un décompte de l’association Samu-Urgences de France (SUdF).

Fermetures de nuit, "délestages" sur d'autres hôpitaux, accès filtrés par les Samu… Dans 60 départements couvrant les douze régions continentales et Mayotte, au moins un service doit s'incliner face à des "difficultés" insurmontables.  

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"Régulation d'accès" au Samu

Entre manque de médecins, d'infirmiers, d'aides-soignants ou de "lits d'aval" pour transférer leurs patients, ces hôpitaux font régulièrement face à une saturation des services d’urgence. Parmi les 120 établissements recensés, plus de la moitié ont dû se résoudre à une fermeture, le plus souvent partielle, de leurs urgences. 

À Alkirch (Haut-Rhin), Auch (Gers) ou Voiron (Isère), les services d’urgence sont désormais fermés la nuit. Ailleurs, les équipes mobiles du Smur ont été supprimées, comme à Creil (Oise), Grenoble ou Metz. 

La "solution" la plus fréquente reste cependant la "régulation d'accès" par les Samu. À Bordeaux, Cherbourg (Manche) ou encore Nevers (Nièvre), à moins d'une urgence vitale, seul un appel préalable au 15 peut permettre une admission à certaines heures.