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Les coquillages du bassin d'Arcachon interdits de consommation

Les coquillages du bassin d’Arcachon sont interdits à la pêche et à la commercialisation. En cause : une toxine fabriquée par une micro-algue qui peut causer des troubles gastriques.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Image d'illustration.  —  Crédits Photo : © Shutterstock / Alvaro German Vilela

Huîtres, moules, palourdes… Tous les coquillages du bassin d'Arcachon ont été interdits à la consommation le 20 mai 2020. Les huîtres et palourdes avaient déjà déclarées impropres quelques jours plus tôt à cause d'une contamination saisonnière par une algue qui peut être à l'origine de troubles gastriques, a annoncé la préfecture de Gironde.
Mais les analyses effectuées par le réseau de surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont révélé "une extension de la contamination des coquillages par les toxines lipophiles à l’ensemble des coquillages en provenance du bassin d’Arcachon, du banc d’Arguin et des passes", indique un communiqué.

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Un phénomène naturel mais dangereux

Ces toxines sont liées à une micro-algue ingérée par les coquillages : un phénomène naturel, en partie saisonnier, associé notamment à un réchauffement rapide de l'eau, mais dangereux pour les consommateurs. De ce fait, sont interdites la pêche et la commercialisation de tous les coquillages en provenance du banc d’Arguin, des passes du bassin d’Arcachon et du bassin d’Arcachon et sont retirées ou rappelées les huîtres en provenance du bassin d’Arcachon mises sur le marché depuis le 12 mai.

Quelques "stocks protégés"

La mesure sera levée "complètement ou partiellement dès lors que les analyses établiront la bonne qualité sanitaire des différents types de coquillages".

Les coquillages du bassin d'Arcachon, mais aussi du pertuis d'Antioche (détroit entre îles de Ré et d'Oléron) ont régulièrement connu ces dernières années, souvent vers le milieu du printemps, des périodes d'interdiction de consommation allant de quelques jours à parfois plusieurs semaines. Au fil des ans, des ostréiculteurs ont pu constituer des "stocks protégés" d'huîtres, permettant à une partie d'entre eux de maintenir une petite activité pendant les semaines d'interdiction.

Pas de trace de coronavirus dans les coquillages

Pas d’inquiétude en revanche pour le moment en ce qui concerne une éventuelle contamination des coquillages au coronavirus. Toujours selon l’Ifremer, aucune trace du SARS-CoV-2 n'a été détectée dans des échantillons d'eau de mer ou les coquillages prélevés sur les différentes façades du littoral français. La crainte était celle d’une contamination d’origine fécale des sites proches de stations d’épurations et de zones de rejets humains.

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