L'Alaskapox, ce nouveau virus qui vient de faire un mort
Pour l'heure, sept personnes ont été infectées par l'Alaskapox. Fin janvier, pour la première fois, un patient est décédé.
Avez-vous déjà entendu parler de l'Alaskapox ? Il s'agit d'un nouveau virus, découvert en 2015, en Alaska. Connu aussi sous le nom de "variole de l'Alaska", cet orthopoxvirus vient de faire une première victime. Un homme immunodéprimé est mort fin janvier en Alaska.
Selon un communiqué des autorités sanitaires de l'Alaska, l'homme était immunodéprimé, traité pour un cancer. "Il s'agit du premier cas d'infection grave à l'Alaskapox entraînant une hospitalisation et un décès. L’immunodépression du patient a probablement contribué à la gravité de la maladie", notifie le bulletin épidémiologique.
Quels sont les symptômes de l'Alaskapox ?
Les symptômes de l'Alaskapox comprennent une ou plusieurs lésions cutanées (bosses ou pustules) et d'autres symptômes comme un gonflement des ganglions lymphatiques et des douleurs articulaires et/ou musculaires, selon les autorités de santé américaines.
"Plusieurs patients atteints d'Alaskapox pensaient initialement avoir une piqûre d'araignée ou d'insecte. Presque tous les patients présentaient des maladies bénignes résolues d'elles-mêmes après quelques semaines", poursuivent-elles.
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D'où vient ce nouveau virus ?
Le département de santé de l'Alaska explique : "nous pensons que le virus Alaskapox est principalement présent chez les petits mammifères. Grâce à deux séries d’échantillonnages de petits mammifères menés en 2020 et 2021, la présence du virus Alaskapox a été confirmée chez deux espèces : les campagnols à dos roux et les musaraignes."
Mais le virus serait également présent chez d'autres espèces de petits mammifères en Alaska, pouvant transmettre le virus à des animaux domestiques et ainsi, atteindre l'homme.
Comment l'Alaskapox se transmet-il ?
Bien que la transmission interhumaine de l'Alaskavirus n'ait pas encore été observée, on sait que certains orthopoxvirus peuvent se propager par contact direct avec des lésions (en particulier si une peau abîmée, éraflée entre en contact avec les sécrétions des lésions).
"Par conséquent, nous conseillons aux personnes présentant des lésions cutanées potentiellement causées par l'Alaskapox de garder la zone touchée recouverte d'un bandage et d'éviter de partager la literie ou d'autres draps qui sont entrés en contact avec la lésion", conclut le bulletin épidémiologique.