Le sexe pendant les fêtes de fin d'année, bonne ou mauvaise idée ?

Entre Noël et le jour de l’An, en plein milieu des vacances, l’ambiance est festive et notre état d’esprit se tourne plus facilement vers la détente et l’amusement, en laissant de côté les contrariétés de l'année. Les planètes sont-elles pour autant toutes alignées pour une sexualité épanouie ?

Pas vraiment... Et ce n'est pas seulement à cause de certaines ambiances qui dérapent, ni des soirées familiales où l'on s’ennuie… D'autres éléments d’ordre médical sont cachés dans ces fêtes de fin d’année  et impactent négativement notre fonctionnement sexuel. 

L'alcool rend l'orgasme difficile à atteindre

Le premier élément est l’alcool, qu’on a tendance à consommer davantage pendant les fêtes. Si on parle souvent de l’effet désinhibant de l’alcool qui peut libérer la libido et faciliter le désir sexuel, il comporte aussi un effet négatif sur l’orgasme : il peut en effet diminuer son intensité voire le rendre difficile ou impossible à obtenir.

Les seuls qui peuvent tirer profit de cet effet sont les hommes qui souffrent habituellement d'une éjaculation précoce.

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La digestion fatigue, ballonne et perturbe l'érection

Pendant les fêtes, on a aussi tendance à avoir une alimentation plus riche, ce qui peut avoir une influence sur notre sexualité. Surtout si on consomme plus de graisses et de sucres. Les biscuits apéro, les pistaches, le foie gras, les plats en sauces, les bûches glacées et les chocolats qu’on s’offre… Tout cela va rendre la digestion plus difficile et plus longue. Or la digestion mobilise de l’énergie : à l’état de base, elle prend déjà 10 % de notre énergie quotidienne et là elle prendra bien plus. Résultat : on va avoir encore plus que d’habitude l’effet fatigue, ralentissement et ballonnements post prandial. Ce n’est pas l’idéal pour le sexe ! 

Après un gros repas, on se sent raplapla et ce n’est pas le seul effet négatif sur nos ébats. Pour bien digérer, le tube digestif aura besoin de davantage de microcirculation sanguine que d’habitude : le corps ne prendra pas le sang des organes vitaux mais ça sera le sang des organes périphériques qui sera mobilisé pour aller aider les intestins. Et donc moins de sang dans les extrémités du corps, dont les organes génitaux. Qui dit moins de sang dans les organes génitaux, dit une plus faible érection du clitoris et du pénis. 

Attention aux excès de sel

On mange plus mais aussi, on s’en rend moins compte, on mange plus salé pendant les fêtes… et ça non plus ça n’est pas idéal pour les rapports sexuels… Entre les biscuits apéro, les cacahuètes, le saumon fumé, les plats, les huitres... on ingère beaucoup de sel. Or le sel favorise les poussées d’hypertension artérielle.

D’ailleurs, l’excès de sel associé à un excès de sucre donne une dysfonction de la paroi des artères. Conséquence : elles vont moins bien conduire le sang jusque dans les organes génitaux, ce qui provoque des troubles de l’érection du pénis ou du clitoris.

Comment avoir une sexualité épanouie pendant les fêtes ?

Tous ces éléments font d'ailleurs partie des causes citées par l’association américaine de cardiologie pour expliquer pourquoi il y a un pic de mortalité cardiovasculaire autour des fêtes de fin d’année. Mais ne vous privez pas pour autant d'un moment coquin à cette période !

Car tous ces dysfonctionnements sont liés aux conséquences en cas d’excès. Si vous buvez avec modération, que vous privilégiez les plats un peu moins gras et salés, que vous dansez, marchez autant que vous le pouvez…. Et surtout que vous profitez de ces moments pour créer de la complicité avec votre partenaire ou pour faire de nouvelles rencontres… Alors ces fêtes de fin d’année pourront être très festives, aussi sur le plan sexuel !