Les médecins lui donnent un an à vivre, elle découvre qu'elle n'a finalement pas de cancer
Une Américaine de 39 ans a subi des séances de chimiothérapie après un mauvais diagnostic.
Imaginez recevoir le diagnostic d'un cancer et démarrer une chimiothérapie... pour finalement, découvrir que vous n'avez jamais souffert de cette maladie. Ce scénario invraisemblable, Lisa Monk l'a vécu.
Cette Américaine de 39 ans a raconté son histoire au Daily Mail. Et elle commence plutôt innocemment : souffrant de douleurs abdominales, la femme s'est rendue à l'hôpital. Elle a passé des examens : on lui découvre alors des calculs rénaux ainsi qu'une "masse sur sa rate", qui lui est retirée, selon le média.
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Un angiosarcome au très mauvais pronostic
Seulement voilà : cette masse a été analysée par différents laboratoires, selon la mère de famille. Le quatrième laboratoire est formel : il détecte une "forme agressive de cancer des vaisseaux sanguins", un angiosarcome.
La patiente en est alors informée. "J'étais avec ma mère et le médecin m'a demandé si j'étais prête à recevoir des mauvaises nouvelles devant elle. C'est là qu'il m'a dit que c'était un cancer. J'étais en état de choc". Pire : on lui annonce que son cancer est en phase terminale et qu'il lui reste 15 mois à vivre, si tout va bien.
Un traitement par chimiothérapie... pour rien
Lisa Monk débute alors un traitement "très agressif" par chimiothérapie. Comme la grande majorité des patients, elle perd ses cheveux et subit d'importants effets secondaires, notamment des vomissements.
C'est lors d'un contrôle de routine, quelques semaines plus tard, que le corps médical se rend compte de l'immense erreur. Après le rapport initial stipulant que l'organe présentait un cancer, l'hôpital avait effectué ses propres tests, montrant qu'il n'y avait pas de tumeur cancéreuse. Mais le personnel n'aurait pas vérifié ce résultat avant d'envoyer la patiente suivre des traitements.
Un préjudice moral et financier
"En fin de compte, ils ont déterminé que ma rate allait se rompre, c'est pourquoi elle avait la masse. C'était simplement une activité des vaisseaux sanguins et il n'y avait pas de cancer dedans", explique Lisa Monk.
Le traitement par chimiothérapie a alors immédiatement été arrêté. Mais le préjudice, lui, reste : "Financièrement, nous payons encore des factures médicales. Le cancer coûte cher et je n'ai pas pu obtenir l'annulation de mes factures. Il y a aussi le traumatisme émotionnel. C'était une période très sombre."
"Je ressemblais toujours à quelqu'un qui avait le cancer. J'étais chauve et je n'avais pas l'air en bonne santé. C'était un rappel quotidien de ce que nous avions tous vécu", conclut-elle.