Être payé pour rêver ? Poisson d'avril !
Vous pouvez pousser un soupir de soulagement : l’invasion publicitaire s’arrête encore au seuil de vos nuits ! L’article intitulé "Être payé pour rêver" publié ce vendredi était – heureusement – un poisson d’avril !
Excepté le contenu du paragraphe intitulé "Comment Brest a damé le pion à Kyōto et Berkeley" (qui décrit de façon scrupuleuse l’état actuel de la recherche sur la visualisation des perceptions), l’ensemble de l’article était un poisson d’avril savamment élaboré par notre journaliste scientifique Florian Gouthière – déjà auteur du canular de l’an passé.
De nombreux indices émaillaient l’article, à commencer par le nom de son prétendu auteur, "farsadenn bourd", deux mots qui signifient en breton "plaisanterie". Dans la même veine, les noms de chercheurs, "lazhetaer" et "pesk-ebrel" signifient respectivement "pêcheur à la ligne" et "poisson d’avril". L’établissement scientifique auxquels ces savants étaient prétendument rattachés, le GMAP de Brest, est une association de plongée sous-marine brestoise.
La revue scientifique "Mind Control Review" n’existe pas.
L’acronyme de la "dénomination initiale du projet" (voir note 2) donne une idée assez claire de l’opinion de l’auteur à l’égard du dispositif e-Dræm.
Nombre d’entre vous ont rapidement identifié le piège ici tendu… Mais souvenez-vous : le 1er avril n’est pas le seul jour où il faut être vigilant à l’égard de l’actualité et des annonces sensationnalistes !