Alzheimer : après le diagnostic, la vie continue
Peu impliqués, vite disqualifiés, les malades d'Alzheimer revendiquent le droit à une vie normale. Une nouvelle campagne de sensibilisation est lancée sur ce thème par France Alzheimer.
Trois millions de Français sont directement ou indirectement touchés par la maladie d'Alzheimer. Quand le diagnostic tombe, il effraie bien sûr les malades et leurs proches. Il s'accompagne aussi de préjugés difficiles à désamorcer. Les réactions maladroites des proches, parfois même du personnel soignant, stigmatisent un peu plus les malades.
Pourtant, après le diagnostic, la vie continue... c'est le message d'une nouvelle campagne de sensibilisation lancée aujourd'hui par l'association France Alzheimer.
Gérald a 60 ans. Il a été diagostiqué en 2015 et lui aussi refuse d'être condamné. Quand les premiers symptômes sont apparus, il a appris à les contourner et il s'est concentré sur l'essentiel. "Le diagnostic, c'est terrible… Vraiment ! Vous ne savez plus où vous en êtes. Mais quand le moral flanche, je me dis que la vie est ici. Il faut se faire plaisir... J'ai tout ce qu'il faut ! Je peux rire, je peux danser…Vous voulez danser ? La vie ne s'arrête pas !", raconte-t-il. Rester actif et entouré reste le meilleur moyen de freiner la maladie.