20 millions de Français ont déjà reçu une première dose
C'est une victoire pour le gouvernement. La barre des 20 millions de Français ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus a été franchie pendant le week-end de l'Ascension.
La France a franchi samedi le cap des 20 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, juste avant d'alléger les contraintes sanitaires en rouvrant commerces, terrasses et lieux culturels mercredi 19 mai.
L'annonce est venue du président Emmanuel Macron et du Premier ministre sur Twitter. "20 millions de Français vaccinés !", a écrit Jean Castex. "À tous ceux qui se sont mobilisés pour atteindre cet objectif : merci pour votre engagement et votre exceptionnelle mobilisation. À tous nos compatriotes éligibles qui ne sont pas encore vaccinés: rendez-vous sur santé.fr.", a-t-il ajouté.
Vacciner pour sortir de la crise
Le passage de ce cap porte à 29 millions le nombre total de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin en France, dont plus de 8,8 millions de personnes totalement vaccinées. "Cela conforte les perspectives de sortie de crise, qui sont également confortées par l'évolution des données de l'épidémie qui régresse partout" en France, assure Jean Castex, lors d'une visite dans un centre de vaccination porte de Versailles à Paris.
Alors que le Conseil scientifique appelle à une réouverture "conduite de manière prudente et maitrisée" pour éviter une "possible quatrième vague", le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, jugeait samedi que "nous avons de vraies raisons d'être optimistes". "La vaccination change vraiment la donne", affirme-t-il dans un entretien au quotidien La Provence. "L'observation en vie réelle pourrait montrer une protection contre la transmission du virus".
Maintenir le rythme avant l’été
Le gouvernement s'est fixé comme prochain objectif 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin et a ouvert, depuis mercredi 12 mai, la vaccination aux plus de 18 ans, sans conditions, pour des doses disponibles du jour au lendemain.
La demande est forte et sur la plateforme Doctolib, les rares créneaux disponibles pendant ce week-end prolongé de l'Ascension ont été pris d'assaut, certains n'hésitant pas à tricher sur leur âge ou à s'inventer des comorbidités pour décrocher un rendez-vous.
Des retards pour les publics prioritaires
Mais si l’engouement pour la vaccination crée des embouteillages chez les plus jeunes, 25% des plus de 75 ans n'ont toujours pas reçu la première injection. Un retard en partie dû au rejet du vaccin AstraZeneca, réservé aux plus de 55 ans.
Pour le Premier ministre, il ne faut pas oublier les publics prioritaires. Il faut "aller chercher les plus vulnérables", les personnes âgées ou avec des pathologies associées, insiste-t-il, car elles restent plus vulnérables face au Covid-19.