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Un été sans covid ? L’Institut Pasteur publie des prévisions rassurantes

Les Français pourraient espérer un été tranquille, sans flambée épidémique de covid, selon les dernières modélisations de l’Institut Pasteur. A conditions que la décrue observée et que le rythme des vaccinations se poursuivent.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Image d'illustration.  —  Crédits Photo : © Shutterstock / RossHelen

"Des conditions favorables pour l’été". Le scénario optimiste d’un été sans flambée épidémique de covid pourrait se confirmer, selon les dernières modélisations de l’Institut Pasteur.

Selon une étude publiée le 22 mai, les chercheurs de l'Unité de Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l'Institut "ne (s’attendent) pas à observer cet été de reprise importante de l’épidémie liée au variant B.1.1.7", le variant britannique actuellement majoritaire en France.

La date critique du 9 juin

Mais ce à plusieurs conditions. D’abord, que le rythme actuel de décrue du nombre de nouveaux cas et des hospitalisations se maintienne "jusqu’au 9 juin", estiment les spécialistes.

Ensuite, que le rythme de vaccination soit maintenu voire augmenté d’ici l’été.

Enfin, que les conditions de contrôle de l'épidémie soient les mêmes que celles mises en œuvre durant l’été 2020.

Sous ces conditions, le niveau d’infections en France au début de l’été sera suffisamment bas pour "absorber une hausse possible des infections durant l’été". Et "le relâchement se ferait à un moment où une plus grande proportion de Français auraient été vaccinés" notent aussi les chercheurs.

A lire aussi : Pour Arnaud Fontanet, l’été sera "tranquille" si on atteint 5.000 cas de covid mi-juin

Risque de rebond si la décrue s’arrête

Néanmoins, si ces conditions ne sont pas réunies, notamment si la décrue de l’épidémie "s’arrête suite à la deuxième étape du calendrier de réouverture le 19 mai et que les taux de transmission repartent à la hausse", alors la situation épidémiologique cet été sera "plus incertaine", notent les chercheurs. Et un rebond épidémique ne pourrait alors pas être exclu.

Mais quel que soit le taux de transmission et le rythme de vaccination observés en juin dans ce cas, "ce rebond resterait plus petit que la 3e vague", avancent les spécialistes.

La crainte de nouveaux variants

Dernière inconnue : les variants. Car les modélisations de l’Institut Pasteur s’appuient sur les caractéristiques du variant britannique. Mais l’émergence de variants "qui pourraient partiellement échapper à la protection conférée par l’infection naturelle ou la vaccination" pourrait "compliquer la situation".

Poursuivre les vaccinations avant l’automne

Et après l’été ? La prudence devra être de mise, puisque "l’automne et l’hiver sont plus propices à la transmission de SARS-CoV-2 que l’été" rappellent les chercheurs. "Le fait que le virus circule peu durant l’été n’écarte donc pas le risque de reprise cet automne" poursuivent-ils.

Une seule solution pour limiter ce risque : "maintenir l’effort de vaccination cet été et s’assurer qu’on atteigne un niveau de couverture vaccinale élevé à la rentrée". Car même si la situation épidémiologique s’améliore, la vaccination reste nécessaire pour combattre durablement le covid, insistent enfin les spécialistes.

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