Covid-19 : Covisan, la solution des brigades à domicile
Mieux accompagner les malades de la covid-19 lors de leur isolement pour mieux casser les chaînes de transmission. C’est l’objectif du dispositif COVISAN. Des brigades sanitaires de terrain intervenant chez les patients vulnérables.
Des visites à domicile en cas de forte suspicion ou pour les personnes à mobilité réduite. C’est le principe du dispositif COVISAN, mis en place en Ile-de-France depuis le premier confinement.
Sans quitter leur foyer, des patients âgés et à risque, par exemple, peuvent bénéficier d’un test PCR pour savoir s’ils sont ou non infectés par la Covid-19.
Contactées par le médecin traitant, des infirmières libérales interviennent directement chez eux, dans leur équipement de protection intégral. Ces visites sont aussi l’occasion de rappeler quelques mesures préventives pour briser les chaînes de contamination. L’importance des gestes barrières notamment.
Centres de dépistage de proximité
Un centre de dépistage est également ouvert pour aux cas contacts ou symptomatiques adressés par les médecins libéraux du quartier. Quand le test est positif, les malades sont immédiatement rappelés par l’équipe logistique.
Les agents proposent des dispositif d’isolement personnalisés. Il aident ainsi les malades à protéger leurs proches, tout en les accompagnant, pour éviter qu'ils ne ressentent cet isolement comme une sanction.
''Les appeler, c'est une sécurité"
“Nous demandons aux patients s'ils ont des besoins particuliers : une aide-ménagère, faire les courses, être isolé dans un hôtel s'ils ne peuvent pas s'isoler en famille. Les appeler, c’est une sécurité pour eux. Ils ne se sentent pas seuls. Nous ne sommes pas là pour les surveiller, plutôt pour les soutenir, leur faire prendre conscience que cette septaine est très importante pour casser les chaînes de contamination. C’est notre rôle ici”, explique Géraldine Delecourt, logisticienne au centre Covisan Paris 13-14-15.
Depuis la mi-juin, 11 000 personnes ont été accompagnées par ce centre financé par l’ARS. Aujourd’hui, ce dispositif est seulement déployé en région parisienne, à Marseille et en Guyane.