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Covid-19 : l’oxygénothérapie pourrait éviter l’intubation

Dans ses formes graves, le coronavirus peut causer une pneumonie sévère nécessitant le recours à une intubation. Une ventilation mécanique invasive qui pourrait être évitée grâce à l’oxygénothérapie.

Victoire Panouillet
Rédigé le , mis à jour le

Si l’oxygénothérapie à haut-débit est appliquée dès l’admission des patients Covid-19 avec une insuffisance respiratoire, le recours à l’intubation n’est plus indispensable dans un certain nombre de cas. C'est ce qu'affirme une étude clinique de l’équipe du Pr Jean-Damien Ricard de l’hôpital Louis-Mourier (92), publiée le 15 juillet dans la revue Intensive Care Medicine.

Une intubation qui n’est plus systématique

L’oxygénothérapie consiste à délivrer de l’oxygène de manière artificielle, grâce à une sonde nasale, via un masque ou encore en plaçant le patient dans un caisson prévu à cet effet. Pendant le confinement, elle a été utilisée dans les services de réanimation qui en avaient l’expérience, même si cela ne faisait pas partie des recommandations initiales de la prise en charge du Covid-19. 

Suite à cette étude, l'Assitance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) préconise l'oxygénothérapie en premiere instance pour les patients avec une insuffisance respiratoire aiguë. Le recours à l’intubation n’est donc plus systématique.

Prédire l’intubation

L’étude montre également qu’il est possible d’identifier précocement les patients pour qui l’intubation sera nécessaire. Si l’indice ROX, qui combine les paramètres respiratoires d’un patient et la quantité d’oxygène qu’il reçoit, est supérieur à 5.37 dans les quatre premières heures de mise en route de l’oxygénothérapie, le patient aura moins de risque d'être intubé ultérieurement.

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