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Covid : le variant anglais concerne 1% des contaminations en France

Une enquête a établi le nombre de personnes testées positives au Covid qui ont été contaminées par le variant anglais.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Crédits Photo : © Shutterstock / Arsgera

Le variant anglais, vraisemblablement plus contagieux, représente environ 1% des tests positifs au Covid-19 en France. C’est ce qu'indiquent les résultats préliminaires d'une enquête menée sur deux jours la semaine passée, a indiqué le 12 janvier le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le virologue Bruno Lina, qui coordonne cette enquête, "me disait hier qu'il trouvait à peu près 1% de variant d'origine anglaise parmi les PCR positives en France", a affirmé M. Véran lors d'une audition devant la commission des affaires sociales du Sénat.

On observe "une dispersion territoriale qui fait qu'il n'y a pas de région qui concentrerait de nombreux cas", a-t-il poursuivi.

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Le risque de la situation anglaise

Cette enquête, dont les résultats détaillés n'ont pas encore été rendus publics, porte sur tous les tests PCR positifs au Covid-19 pour les journées du 7 et 8 janvier derniers. Elle a pour but d'établir "une première cartographie" de la diffusion du variant anglais en France, avait expliqué l'agence sanitaire Santé publique France le 8.

"Ce qui arrive à l'Angleterre risque de nous arriver. Le problème, ce n'est pas si ça va nous arriver, mais quand", a commenté le 12 janvier matin sur RTL Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris.

"Soit nous sommes encore avec 1 à 2% de virus variant sur le territoire, on a un peu plus de temps (...) soit on est déjà à 10 à 20% et il faut se préparer à vivre la situation anglaise dans les jours qui viennent", a-t-elle ajouté, alors que l'Angleterre fait face à une explosion de l'épidémie attribuée à ce variant.

Détecter le variant

Dans le cadre de l'enquête, tous les prélèvements positifs du 7 et 8 janvier derniers ont été réanalysés en utilisant une technique de PCR particulière, celle de l'entreprise Thermo Fischer. Contrairement à d'autres PCR, cette analyse réagit différemment si on est en présence du variant.

Après ce premier filtre, les prélèvements suspects doivent être soumis à un séquençage génétique qui détermine catégoriquement s'il s'agit ou non du variant.

"C'est une opération qui sera renouvelée très régulièrement, tous les 7 à 10 jours environ", a déclaré M. Véran, selon qui "c'est très intéressant, très utile", car "ça permet de surveiller s'il y a une croissance de ce variant".

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