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Covid : « Nous avons passé un pic », selon Olivier Véran

Depuis quelques jours, la circulation de la Covid semble diminuer au niveau national. Mais ce n’est pas le cas dans toutes les régions.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Moins de nouveaux cas de Covid et un taux d’incidence en baisse : selon le ministre de la Santé, « tout porte à croire que nous avons passé un pic épidémique ». "Nous reprenons le contrôle sur l’épidémie, c’est une bonne nouvelle", a-t-il également estimé.

Après avoir atteint 69 633 nouveaux cas quotidiens le 2 novembre, ce chiffre est progressivement descendu jusqu’à atteindre 34 437 le 15 novembre. Le taux d’incidence national a lui aussi atteint un maximum le 2 novembre, avec 103,8 nouveaux cas pour 100 000 habitants, pour ensuite baisser jusqu’à atteindre 51,3 ce week-end.

« Grâce au confinement, comme au mois de mars, le virus commence à moins circuler », a commenté Olivier Véran. « Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique", a déclaré le ministre dans un entretien au groupe Ebra, qui possède notamment Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Progrès ou Le Dauphiné Libéré.

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« Trop tôt pour crier victoire »

"Mais nous n’avons pas encore vaincu le virus. (...) Clairement, il est trop tôt pour crier victoire et relâcher nos efforts", a toutefois mis en garde Olivier Véran.

Le nombre de cas positifs a continué de progresser, approchant les deux millions de cas le 15 novembre. En revanche, le nombre d'entrées en réanimation ou services de soins intensifs est descendu à 270 entrées en 24 heures. C’est le plus bas niveau depuis trois semaines, selon les chiffres de Santé publique France.

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Des situations régionales moins encourageantes

Toutefois, cette évolution n’est pas la même dans toutes les régions françaises. En Auvergne-Rhône-Alpes par exemple, le nombre de personnes en réanimation continue d’augmenter pour atteindre 858 le 15 novembre. 

Dans d’autres régions comme la Nouvelle Aquitaine ou l’Occitanie, le nombre de personnes en réanimation ne connaît pas la même diminution qu’au niveau national, mais n’augmente pas non plus. 

Gagner du temps grâce aux tests antigéniques

Malgré une fiabilité moins grande que celle des tests PCR, le ministre a affirmé "croi(re) beaucoup aux tests antigéniques" de par le "temps précieux" gagné pour détecter les personnes positives au Covid-19 et la possibilité d'augmenter la capacité de tests en France.

"Un test antigénique positif assure le diagnostic. Un résultat négatif n’est lui pas fiable à 100%, et pourra être confirmé en laboratoire en cas de symptômes", a-t-il argumenté.

"À noter que la plupart des scientifiques considèrent qu’un test antigénique négatif chez une personne asymptomatique impliquerait une charge virale faible. Le risque que vous soyez contagieux serait donc plus réduit", a poursuivi Olivier Véran.

La question du vaccin

Concernant l'arrivée espérée d'un vaccin contre le coronavirus, le ministre a déclaré qu'une "campagne de vaccination ne commencera que quand nous aurons toutes les garanties de vacciner en toute sécurité la population".

"Si nous disposons de plusieurs vaccins, nous ferons le choix de ceux qui nous paraissent les plus sûrs et les plus efficaces", a affirmé Olivier Véran. Le ministre estime possible que "d'ici le début de l’année prochaine, trois ou quatre laboratoires pourraient (...) demander une autorisation de mise sur le marché". 

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