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Mort d’un nourrisson à Nice, l’épidémie de coqueluche continue

Un nourrisson de trois semaines est mort à Nice après avoir été contaminé par la coqueluche. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance et invitent à la vaccination.

Alexis Llanos
Rédigé le
Les quatre nourrissons ont été hospitalisés au CHU-Lenval à Nice  —  Capture d'écran Google Street View

Un nourrisson est mort au CHU-Lenval à Nice, a rapporté ce lundi 29 avril le média Nice-Matin. Le bébé aurait été contaminé par la coqueluche, une infection respiratoire causée par une bactérie, Bordetella pertussis. Cette maladie peut s’avérer très dangereuse pour les populations à risques, en particulier les enfants en bas âge. Les autorités sanitaires appellent donc à la vigilance. 

Une maladie en pleine recrudescence

La coqueluche est une maladie actuellement en pleine recrudescence en France, indique un rapport de Santé publique France publié le jeudi 18 avril. "Au premier trimestre, une quinzaine de clusters, majoritairement en collectivité (écoles maternelles, primaires, halte-garderies et maisons maternelles) mais aussi familiaux ont été signalés" peut-on y lire. Au total, 70 cas auraient été recensés.

Des épidémies importantes de coqueluche ont également été signalées dans d’autres pays, tels que la Croatie, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Espagne ou encore l’Allemagne. Cette épidémie pourrait s’intensifier dans les prochains mois, selon le rapport de Santé publique France.

Quatre bébés hospitalisés

En quelques jours, quatre nourrissons âgés de moins de trois mois ont été hospitalisés au CHU-Lenval à Nice. Tous étaient contaminés par la coqueluche, et ont été envoyés en service de réanimation.

Deux d’entre eux sont toujours hospitalisés, mais hors de danger, tandis que le troisième a pu sortir de l'hôpital en bonne santé. Quant au dernier, le plus jeune d’entre eux âgé de seulement trois semaines, est décédé des suites de la maladie, après le développement d’une forme sévère.

À lire aussi : Recrudescence de la coqueluche : faut-il s'inquiéter de la hausse des cas ?

L’urgence de la vaccination pour protéger les nourrissons

Devant cette hausse du nombre de cas de coqueluche, l’agence Santé publique France invite à la vigilance, en recommandant "de renforcer la sensibilisation de la population à cette maladie et ses modalités de prévention"vaccination en tête.

“La vaccination contre la coqueluche est obligatoire pour les nourrissons (depuis le 1er janvier 2018) et recommandée chez les enfants nés avant cette date” rappelle l’Assurance Maladie. Ce vaccin consiste en une injection à deux mois et une à quatre mois, suivis de rappels à 11 mois, 6 ans, puis entre 11 et 13 ans. 

La coqueluche, une maladie en recrudescence  —  Le Mag de la Santé - France 5

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