On lui diagnostique une "infection urinaire" aux urgences, elle accouche chez elle quelques heures plus tard
Cette jeune Anglaise, enceinte de 7 mois, s'était rendue à l'hôpital le plus proche pensant arriver à terme. Elle a finalement été renvoyée chez elle à la suite d'une erreur de diagnostic.
Une erreur de diagnostic qui aurait pu coûter la vie d'une maman et de son bébé. Le Daily Mail révèle qu'une jeune Anglaise de 27 ans a été contrainte d'accoucher sans accompagnement médical suite à une mauvaise prise en charge aux urgences de l'hôpital maritime de Medway, à Gillingham, dans le sud-est du pays. Une situation symptomatique de la saturation du système hospitalier britannique.
Tout commence le 30 décembre 2024, lorsque Philippa Wadsworth, enceinte de 7 mois, sent que les contractions sont de moins en moins espacées. Elle pense donc que le travail est en train de débuter et se rend en urgences à l'hôpital le plus proche. Malheureusement, sur place, le personnel hospitalier n'aurait pas suffisamment pris en compte les plaintes de la jeune femme.
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"Il est sorti comme une fusée"
"On ne l’a pas prise au sérieux", a témoigné au quotidien britannique la mère de Philippa. L'équipe médicale lui diagnostique une simple "infection urinaire" et la renvoie chez elle, sans plus de considération. À peine de retour chez elle, les contractions deviennent pourtant de plus en plus douloureuses et régulières. Entourée de ses proches, la jeune femme donne naissance au jeune Albie, quelques heures seulement après avoir quitté l'hôpital.
Les secours, contactés par la grand-mère du nouveau-né, n'ont pas le temps d'envoyer une ambulance que le bébé de 2 kilos pousse déjà ses premiers cris. "Il est sorti comme une fusée", se souvient sa grand-mère. Né grand prématuré avec 9 semaines d'avance, Albie est rapidement pris en charge par les ambulanciers pour des difficultés respiratoires. Il est d'ailleurs conduit... à l'hôpital même où sa mère venait d'être éconduite.
La saturation des hôpitaux en cause
Toujours soigné au sein de l'unité néo-natale de l'établissement hospitalier, le nouveau-né se porte bien et ses jours ne sont plus en danger, tient à rassurer sa famille. Le directeur du service de maternité de l’hôpital a présenté ses excuses à la jeune maman et à ses proches. Il a indiqué qu'une enquête était en cours pour établir les dysfonctionnements ayant conduit à cette erreur de diagnostic.
La raison est très certainement à rechercher du côté de la saturation du système hospitalier public britannique. Les baisses d'effectifs successives des hôpitaux britanniques ont causé une multiplication des erreurs de ce genre ces dernières années. Heureusement, plus de peur que de mal pour le jeune Albie et sa mère, qui pourront bientôt être réunis.