Perturbateurs endocriniens : faut-il se méfier du soja ?

Le soja est une petite graine toute ronde qui semble inoffensive. Vous la consommez sous forme de tofu, de steak ou de boisson végétale... Elle est devenue la star de nombreux plats. Et pour cause : le soja, riche en protéines, est une alternative à la viande. 

Les isoflavones, des perturbateurs endocriniens

Mais cette plante est de plus en plus critiquée. Le soja serait en effet un perturbateur endocrinien. Pour comprendre, il faut s’intéresser à sa composition.

Il contient des isoflavones, des molécules végétales aux propriétés oestrogéniques, c’est-à-dire qu’elles vont agir comme une hormone féminine. C’est là que le problème se pose. Les scientifiques suspectent fortement ces isoflavones d’être des perturbateurs endocriniens, qui bouleversent le fonctionnement hormonal.

Cycle menstruel déréglé, problèmes de fertilité...

Consommé très régulièrement, le soja pourrait ainsi dérégler le cycle menstruel ou engendrer des problèmes de fertilité. Or, il y en a partout dans l'alimentation, même là où il n'est pas attendu, dans des chewing-gums, du chocolat et même des steaks de bœuf. 

Toutefois, la dangerosité du soja est un sujet souvent débattu par les scientifiques et les études sont partagées.

Une chose est sûre, les autorités sanitaires déconseillent sa consommation à une partie de la population : aux enfants de moins de 3 ans, aux femmes enceintes et à celles qui ont eu un cancer du sein.