Punaises de lit : les urgences d'un hôpital fermées à cause d’un patient infecté
Le service d'urgence de l’hôpital de Laon, dans l’Aisne, a dû fermer ses portes ce mardi, afin que le bâtiment soit désinfecté. La situation est depuis revenue à la normale.
Elles avaient disparu des radars depuis plusieurs mois. Les punaises de lit ont de nouveau fait parler d’elles ce mardi 5 mars, en infectant l’hôpital de Laon, dans l’Aisne. Tout commence la veille, lorsque les sapeurs-pompiers amènent aux urgences un homme totalement infesté de punaises de lit, comme le rapporte L’Union.
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Les "parasites passaient sous les portes"
Le patient est alors rapidement confiné dans une salle de bains de service et pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital pour se débarrasser des nuisibles. Mais le local est à son tour infecté et "malgré ce traitement, des personnels du service ont constaté que des parasites passaient sous les portes et se dirigeaient vers les autres pièces", a expliqué au journal local le Dr Eloi Goullieux, président de la commission médicale d’établissement. "Il a donc été décidé de fermer l’ensemble des urgences."
Le service des urgences du centre hospitalier a donc fermé temporairement, le temps qu’une entreprise spécialisée dans la décontamination ne désinfecte les lieux dans la journée de mercredi. Les patients ont été redirigés vers les urgences pédiatriques voisines, ainsi que vers d'autres hôpitaux du secteur. Mercredi soir, l’hôpital a annoncé sur Facebook la réouverture du service d’urgences.
Comment reconnaître les punaises de lit ?
La punaise de lit "est un petit insecte de la taille d’un pépin de pomme, qui a un corps de forme ovale" indique le ministère de la Santé et de la Prévention. De couleur brunâtre, elle mesure entre 5 et 7 mm de long et ne dispose pas d’ailes. Lorsqu’elle est gorgée de sang, la punaise de lit devient rouge et grossit légèrement.
Pour se débarrasser des punaises de lit, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande de privilégier les méthodes non chimiques, comme le traitement par la chaleur sèche ou la congélation, et de faire appel à des professionnels de la désinsectisation en cas de persistance de l’infestation.