Qu'est-ce que l'hypertrophie bénigne de la prostate dont Charles III se fait opérer ?

Il sera de retour en majesté après une cure royale, malgré ce début d'année difficile pour la famille Windsor. Le roi Charles III va subir la semaine prochaine une intervention pour une hypertrophie "bénigne" de la prostate. Ces informations ont été rendues publiques mercredi 17 janvier par les services de la monarchie britannique.

Qu'est-ce que l'hypertrophie de la prostate ?

L'hypertrophie bénigne de la prostate, aussi appelée adénome de la prostate, est une pathologie très fréquente chez les hommes après 50 ans. Elle se traduit par une augmentation du volume de la prostate et se manifeste par des troubles urinaires. Faute de traitement, il peut entraîner une détérioration progressive du fonctionnement de la vessie ainsi que des infections urinaires.

"Comme des milliers d'hommes chaque année, le roi a consulté pour une hypertrophie de la prostate. Ce dont est atteint sa Majesté est bénin et il se rendra à l'hôpital la semaine prochaine pour une procédure correctrice", a annoncé la palais dans un bref communiqué. 

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Hospitalisation d'une durée non précisée

À 75 ans, Charles III, chef d'État du Royaume-Uni et de 14 autres pays du Commonwealth, va pour la première fois depuis son accession au trône en septembre 2022 mettre en suspens son agenda, lourd en engagements publics, pour un passage à l'hôpital d'une durée non précisée. 

Ses activités publiques seront reportées pendant "une courte période" pour lui permettre de récupérer, est-il précisé.

Encourager les hommes à se faire dépister

Depuis la mort d'Élizabeth II, le 8 septembre 2022 à l'âge de 96 ans, le souverain suit un programme très chargé, pour des inaugurations, auprès d'associations caritatives ou sur le front diplomatique, se rendant en Allemagne, en France, au Kenya ou à la conférence sur le climat COP23, ou encore en recevant des chefs d'État étrangers.

Selon la presse britannique, la future hospitalisation de Charles a été dévoilée car il a dû annuler des réceptions prévues jeudi et vendredi en Écosse. Et les précisions sur le diagnostic, inhabituelles pour la monarchie, auraient été rendues publiques pour encourager les hommes à se faire dépister.