Qu'est-ce que l'IMC, l'indice de masse corporelle ?
L'IMC est considérée comme normale lorsqu'elle se situe entre 18,5 et 25. Au-delà, les médecins parlent de surpoids voire d'obésité. Mais quand et par qui a été inventé l'IMC ? Et pourquoi est-il décrié aujourd’hui ?
Maigreur, obésité, corpulence normale, voilà les termes associés à l’Indice de Masse Corporel.
Il est élaboré en 1932 par le statisticien belge Adolphe Quetelet. En divisant le poids par la taille au carré, il créé des catégories qui classent les patients en fonction de leur corpulence.
L'IMC ne différencie pas la graisse du muscle
Ces catégories doivent prédire les risques pour la santé quand vous êtes en surpoids ou trop maigre. Quelques décennies plus tard, cette classification est validée par les pairs. Elle est aujourd’hui utilisée par toutes les agences de santé, à commencer par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Mais l’IMC n'est pas fiable à 100 %. Une sportive de haut niveau comme Serena Williams, joueuse de tennis, particulièrement musclée, pèse 82 kg pour 1m78. Son IMC est de 25,9... Elle serait donc en surpoids !
Elle n'a pas de gras, c'est donc un défaut de l’IMC. Il ne parvient pas à différencier la graisse du muscle.
L'importance de l’emplacement de la graisse
L'autre reproche que vous pouvez entendre souvent, est que l’IMC ne donne aucune indication de l’emplacement de la graisse.
Il est pourtant primordial. Avoir de la graisse au niveau des fesses n’est pas dangereux pour la santé, alors que la graisse viscérale, celle qui se loge entre les organes au niveau de l'abdomen, peut altérer leur fonctionnement et provoquer des maladies cardiovasculaires.
Si l’IMC reste une référence pour de nombreux médecins, il est aujourd’hui recommandé de lui associer la mesure du tour de taille, ou celle de l’épaisseur des plis cutanés. Il n'y a donc pas que la taille et le poids qui comptent !