Covid-19 : une plainte criminelle pour « délaissement » de personnes vulnérables
L’association Coronavictimes a déposé une plainte pour délaissement de personnes vulnérables dans la gestion de l’épidémie de coronavirus. Selon l’association, un barrage à l’hospitalisation des malades a été mis en place.
Vingt ans de réclusion : c’est la peine encourue pour le crime de délaissement d’une personne vulnérable, lorsqu’il entraîne la mort. Selon l’association Coronavictimes, c’est ce qui s’est produit au pic de l’épidémie de Covid-19.
28 proches de 13 victimes décédées de cette maladie ont ainsi déposé plainte contre X le 24 juillet auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de Paris. L’association revendique « une plainte criminelle visant des faits précis et documentés, contrairement aux plaintes déposées jusqu'ici, qui étaient des plaintes purement délictuelles. »
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Délaissement de personnes vulnérables
Ce délit est réprimé dans le Code pénal. On parle de personne vulnérable l’orsqu’elle n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique.
Le délaissement, quant à lui, « est un acte intentionnel » selon Coronavictimes. Dans la situation présente, des patients « ont été délibérément privés de l’accès aux soins hospitaliers qui auraient pu les sauver », en particulier dans les EHPAD.
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« Les plus vulnérables ont été abandonnés »
Dans son communiqué, l’association de défense des victimes du coronavirus affirme que la stratégie de gestion de la pandémie a « fai(t) barrage à l’hospitalisation des malades pour maintenir l’illusion que le système hospitalier ‘tenait’ ».
« Le gouvernement a délibérément laissé mourir des gens à domicile ou en EHPAD pour privilégier l'affichage politique », déclare encore Coronavictimes. « L’âge et l'état neurocognitif ont été utilisés comme critères pour refuser les soins. »
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D’autres plaintes à suivre
La plainte de l’association vise en particulier les directives édictées au niveau national qui ont mis en place la « stratégie de délaissement des personnes vunérables ». 13 dossiers de victimes constituent la plainte pour le moment, mais d’autres les rejoindront prochainement, assure l’association.
En outre, Coronavictimes appelle toutes les personnes qui ont été confrontées à cette stratégie à témoigner et à se joindre à la plainte collective.