Nouveaux tarifs pour les consultations "complexes" et "très complexes"
À partir du 1er novembre 2017, deux nouvelles consultations sont créées : l'une "complexe" à 46 euros, l'autre dite "très complexe" à 60 euros.
Les tarifs des consultations chez le médecin évoluent. Les détails viennent d'être publiés au Journal officiel, le 12 septembre. Les consultations complexes sont facturées 46 euros. Elles concernent par exemple les enfants de 3 à 12 ans avec un risque avéré d'obésité, les nourrissons à la sortie de la maternité et les jeunes filles de 15 à 18 ans qui souhaitent une obtenir une contraception ou une consultation de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles.
Des majorations de 16 euros pour certaines consultations complexes
Ces consultations peuvent être assorties d'une majoration de 16 euros dans certains cas comme la prise en charge d’un couple stérile, de l’asthme ou encore d’une pathologie oculaire grave.
Un autre tarif fait également son apparition : la consultation dite très complexe facturée 60 euros. Le Dr Jean-Paul Hamon est médecin généraliste et président de la Fédération des Médecins de France. Il explique : "Les consultations très complexes sont des consultations heureusement rares qui concernent la préparation de greffes rénales, pour les insuffisants rénaux. Il faut annoncer à la personne donc c’est toujours très compliqué à faire. Il y a les consultations d’annonce de cancer, c’est toujours délicat. Il y a également des consultations pour les gynécologues pour les malformations fœtales. Ce sont des consultations longues et pénibles à annoncer. Donc, c’est une liste de consultations qui sont très complexes, très longues. La Sécurité sociale a reconnu cette spécificité!".
Une visite longue à 70 euros
Dans cette nouvelle grille tarifaire, les visites longues sont aussi revalorisées. Limitées à trois par an et par patient, elles passent de 56 euros à 70 euros. Ces consultations concernent essentiellement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies neurodégénératives.
Avec l’arrivée de ces nouveaux tarifs, les remboursements ne changent pas. Ils sont toujours pris en charge à hauteur de 70% par l’Assurance maladie et à 100% pour les personnes atteintes d’affections de longue durée.