Se soigner tout seul : les risques de l'automédication
Aller se servir dans sa boîte à pharmacie ou acheter des médicaments en libre service, le tout sans prescription ou avis médical... 68 % des Français pratiquent l'automédication selon une étude TNS/Afipa. Une pratique en croissance constante, qui n'est pourtant pas sans risques...
Automédication : une pratique en progression
L'automédication est une pratique en croissance constante, à l'heure où la liste des traitements inaccessibles sans ordonnance ne cesse de s'allonger. De plus en plus de médicaments sont en libre accès, c'est-à-dire disponibles sans solliciter le pharmacien, sur une étagère proche des shampoings et autres dentifrices, par exemple.
Normalement, on ne peut pas acheter un médicament sans un conseil professionnel adapté. Mais c'est loin d'être toujours le cas. Or, le médicament n'est pas un produit de consommation banal. Il peut y avoir des interactions dangereuses entre certaines molécules, des surdosages nocifs, des effets indésirables méconnus… Les dangers à s'auto-médiquer sont nombreux.
Pharmacie : des médicaments en libre service
La pharmacie est le lieu par excellence où commence l'automédication : inhalateur, paracétamol, ibuprofène, pastilles pour la gorge... de nombreux médicaments y sont en vente libre. Mais la pharmacie, c'est aussi chez soi ! Près de 94% des Français disent avoir tout à fait confiance en leur pharmacien.
Actuellement, 300 médicaments sont en libre-service. Les complémentaires de santé contribuent au développement de l'automédication, avec notamment des offres de prise en charge (encore timides) de médicaments non-remboursables.
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