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À partir de demain, certaines consultations pourraient vous coûter plus cher

Certaines consultations chez les généralistes, gynécologues et pédiatres, passeront à 46 et 60 euros dès le 1er novembre.

La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Photo : ©Pulsations - Vidéo : "Consultation médicale : les nouveaux tarifs", chronique de Maroussia Renard du 31 octobre 2017

À vos agendas ! Si vous allez voir votre médecin après le 1er novembre, certaines "consultations longues" seront plus onéreuses. Pour les jeunes filles âgées de 18 à 25 ans, le premier rendez-vous de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles coûtera 46 euros. Les rendez-vous relatifs à l'information pour les patients nouvellement atteints de cancer, d'une pathologie neurologique grave, comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson ou d'une infection par le virus du sida coûteront quant à eux 60 euros. Ces consultations seront intégralement remboursées par l’Assurance maladie.

Les ALD représentent les deux tiers des motifs de consultations longues

Dans le premier cas, l’augmentation est justifiée par de "forts enjeux de sécurité publique", selon l’accord passé l’année dernière entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie. Dans les cabinets de sages-femmes cependant, le tarif initial – 23 euros – a été conservé.

Au total, une trentaine de motifs sont concernés par l'augmentation du prix de la consultation. Parmi eux, le suivi obligatoire du nourrisson et la prise en charge de l'obésité des enfants de 3 à 12 ans. Les affections de longue durée (ALD) comme les AVC invalidants ou les insuffisances cardiaques graves représenteraient quant à elles les deux tiers de ces motifs, selon l’Assurance maladie. Pas de panique cependant : si vous êtes concernés, vous pourrez demander le tiers-payant.

À lire aussi : Le tiers-payant généralisé au ralenti

Les personnes qui ne consultent pas pour une ALD ne pourront pas, en revanche, disposer systématiquement d’une dispense d’avance de frais. La généralisation du tiers-payant, initialement prévue pour le 1er décembre, a en effet été annulée par les députés vendredi 27 octobre. Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français, tempère : "Plus l'acte est coûteux, plus le médecin emploie le tiers payant."

Néanmoins, pour le collectif d'associations de patients France association santé, ces nouveaux tarifs devraient décourager les patients les plus défavorisés de venir consulter.

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