Le nombre de morts sur les routes a baissé de 2,8% en juillet
La diminution enregistrée par l’Observatoire de la sécurité routière en juillet ne compense pas la hausse du nombre de morts sur les routes depuis douze mois. Si la tendance ne s’inverse pas, 2017 pourrait être la quatrième année de suite où la mortalité routière augmente.
Le nombre de morts sur les routes a baissé de 2,8% en juillet (par rapport à juillet 2016), mais reste en hausse de 0,8% sur les douze derniers mois, a annoncé lundi l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). En juillet, 346 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine, contre 356 en juillet 2016, soit 10 personnes de moins (-2,8%), précise le communiqué de l'ONISR. Mais au cours des douze derniers mois, 27 morts supplémentaires ont été constatées sur les routes (+0,8%).
En juillet, le nombre d'accidents corporels a été en légère augmentation de 0,8%, soit 41 accidents de plus qu'en juillet 2016, souligne l'ONISR. Le nombre de personnes blessées hospitalisées diminue lui de 6,1%, soit 167 personnes en moins admises dans un hôpital après un accident routier.
"Quasi-stabilisation" du nombre de morts en 2016
En 2016, la mortalité routière avait augmenté pour la troisième année consécutive après douze ans de baisse, une première depuis 1972. 3.477 personnes avaient été tuées l’an dernier sur les routes, soit 16 de plus qu'en 2015, selon le bilan définitif publié fin juin par la Sécurité routière. Ce qui équivaut à une "quasi-stabilisation", 2016 ayant compté une journée de plus que l'année précédente.
Les principales causes d'accident restent la vitesse excessive (facteur d'un accident mortel sur trois) et l'alcool (29% des accidents mortels). Dans son communiqué, l’ONISR rappelle plusieurs impératifs lorsque l'on prend le volant : mettre sa ceinture de sécurité, ne pas téléphoner et respecter les limitations de vitesse. L’Observatoire recommande également de ne pas se fixer d’heure d’arrivée pour ne pas accélérer en cas de retard, de faire une pause toutes les deux heures et de s’arrêter en cas de signes de fatigue ou de somnolence.
Avec AFP