Vaccination obligatoire en Californie : du "fascisme" pour l'acteur Jim Carrey
L'acteur comique américain Jim Carrey s'en est pris mercredi 1er juillet au gouverneur de Californie Jerry Brown, le qualifiant de "fasciste à la solde des entreprises", pour avoir ratifié une loi qui rend la vaccination obligatoire pour les enfants.
Dans une série de messages publiés sur Twitter, Jim Carrey assure ne pas être contre la vaccination en tant que telle, mais contre les vaccins obligatoires pour les enfants de Californie qui contiennent des neurotoxines et du mercure.
La loi ratifiée mardi a récolté le soutien des démocrates et des républicains de Californie. Elle exige que tous les enfants soient vaccinés avant d'entrer en maternelle sauf en cas d'exemption médicale pour allergie ou autre risque de santé.
Elle a été adoptée après une épidémie de rougeole en début d'année qui avait débuté près de Los Angeles dans un parc d'attraction de Disneyland, qui avait touché plus de 130 personnes en Californie, et 159 personnes au total à travers 18 Etats américains, jusqu'au district de Columbia, alors que cette maladie virale était supposée avoir disparu du pays.
Depuis quelques années, un nombre croissant de parents en Californie et dans le reste des Etats-Unis refusaient de faire vacciner leurs enfants, évoquant un lien entre ce vaccin et l'autisme, ce qui est totalement réfuté par les scientifiques.
L'acteur américain, suivi par près de 15 millions d'abonnés sur son compte, avait lancé sa série de tweets en déclarant : "Le gouverneur de Californie dit oui à l'empoisonnement de plus en plus d'enfants avec du mercure et de l'aluminium avec les vaccins obligatoires. Il faut stopper ce fasciste à la solde des entreprises".
En faisant référence au thimerosal, un conservateur composé à 49% de mercure, il a ajouté : "On dit que le mercure est dangereux dans le poisson, mais forcer nos enfants à s'en faire injecter est sans risques. Logique ?".
Le bureau de Jerry Brown a répondu en appelant à se référer au communiqué de presse publié pour la ratification de la loi mardi, dans lequel il déclare notamment : "Bien qu'aucune intervention médicale ne soit sans risque, les (statistiques) montrent que la vaccination bénéficie et protège le grand public".