Préservatif : manque d’information sur les emballages
Selon une enquête de la répression des fraudes, 50% des préservatifs testés sont non-conformes. La plupart du temps, il s'agit d'un simple problème d’étiquetage.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié le 19 octobre une enquête sur la conformité de plusieurs références de préservatifs. Parmi eux, 50% ne sont pas conformes à la réglementation.
Mais pas de panique, il s’agit principalement de problèmes liés au manque d'information sur les emballages, et non de problèmes liés au produit en lui-même. Des instructions qui sont essentielles à la bonne utilisation des préservatifs.
Plusieurs avertissements
Ces constats ont donné lieu à trois avertissements et une injonction, c’est à dire une obligation pour le professionnel d’adopter des mesures. Parmi les références de préservatifs étudiées par la DGCCRF, un modèle présentait des risques de perforations. Il a été retiré de la vente et détruit.
Une précédente enquête menée en 2017-2018 avait conclu à un taux de non-conformité de 82 % parmi les préservatifs prélevés. La DGCCRF a effectué de nouvelles investigations et affirme que les professionnels concernés ont remédié à ces problèmes.