Les conséquences sur la santé des discriminations anti-LGBT
A l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, Santé Publique France lance une nouvelle campagne : #JeFaisLaDifférence. Objectif : lutter contre les discriminations anti-LGBT.
Plus d'un tiers des personnes LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans) ont déjà été discriminés. Elles sont deux à trois fois plus exposées aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. Enfin, une personne trans sur quatre ne va plus chez le médecin par crainte d'y être mal reçue.
Un renoncement aux soins qui a des conséquences, en particulier pour les femmes lesbiennes, souvent oubliées des campagnes de prévention, explique Macha Loniewski, chargée de mission santé sexuelle et public LBGT à SIS-association : "Pendant longtemps, on n'a pas eu d'informations sur comment se protéger pour les infections sexuellement. Est-ce qu'il y avait des risques, pas de risques, comment se protéger, quelles pratiques ? Tout cela était souvent très flou."
Risque de suicide
Les discriminations commencent souvent dès le plus jeune âge, au sein même des établissements scolaires. Avec un lourd impact sur la santé mentale des élèves.
"On retrouve des élèves qui sont isolés, qui sont complètement en détresse psychologique. On a un gros risque de suicide, qu'on retrouve dans les appels notamment, du décrochage scolaire évidemment", alerte Macha Loniewski. Sur l'année écoulée, les personnes LGBT avaient deux fois plus de risques de commettre une tentative de suicide.
Pour contacter la ligne Azur de SIS Association : 0810203040