L'inquiétante recrudescence des infections sexuellement transmissibles
Syphilis, gonorrhée ou chlamydiae... Les infections sexuellement transmissibles gagnent du terrain. C'est la conséquence paradoxale des progrès des traitements du VIH. Le sida fait moins peur et les comportements sexuels à risque reprennent.
La syphilis tout comme la gonococcie ou gonorrhée n'appartiennent pas aux vieux manuels de médecine. Au contraire, elles reviennent en force dans les services de maladies infectieuses avec d'autres bactéries comme la chlamydiae, à des stades parfois très avancés.
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Malheureusement, les premiers symptômes de ces maladies ne sont pas toujours visibles. Si le chancre indolore de la syphilis ne se manifeste pas sur la lèvre mais au fond de la gorge, la bactérie progresse discrètement jusqu'au stade des complications. Parmi les personnes touchées, des patients qui ont des rapports sans préservatif et prennent la PrEP, un nouveau traitement pour éviter d'être infecté par le VIH.
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Les associations n'hésitent donc pas à rappeler l'importance des préservatifs. Car le risque est bien réel pour les jeunes générations. Rassurées par la disparition de la menace mortelle du sida, elles ont oublié qu'il y avait d'autres infections dangereuses. D'autant plus que certaines bactéries sexuellement transmissibles deviennent résistantes aux antibiotiques.