Pour l'OMS le transsexualisme n'est plus une pathologie mentale
En février 2010, la France avait été le premier pays au monde à sortir le transsexualisme de la liste des affections psychiatriques.
C’est ce qu’il ressort de la 11 ème version de la Classification internationale des Maladie (CIM). Après la reconnaissance de l’addiction aux jeux vidéo comme pathologie, l’Organisation Mondiale de la Santé ne considère plus le transsexualisme comme maladie mentale.
Une victoire plus que symbolique pour la communauté transsexuelle
L’incongruence de genre, à savoir le transsexualisme, n’est désormais plus la manifestation d’un désordre mental selon l'OMS. Lale Say, en charge du département Santé reproductive et recherche à l’OMS, explique que : « lier le transsexualisme aux maladies mentales est stigmatisant ».
Ainsi, l’OMS s’attend à ce que la nouvelle classification réduise la stigmatisation d’une communauté jugée déviante par la société. Les mesures politiques servent aussi à créer le terreau fertile nécessaire à une évolution profonde des mœurs. En France et dans de nombreux pays d’Europe, le mariage homosexuel a été légalisé. Certaines limites existent et découlent de l’attitude de certains maires de refuser de célébrer ces nouveaux mariages mais la dynamique semble aller une normalisation de l’homosexualité et de la transsidentité (décalage entre le sexe biologique et l’identité de genre).
C’est justement ce vers quoi veut tendre l’OMS. Elle s’attend à ce que la nouvelle classification du transsexualisme « réduise la stigmatisation, ce qui pourrait contribuer à une meilleure acceptation de ces personnes dans la société » selon les dires de Lale Say.