Solidays : dans les coulisses de la préparation des bénévoles

Musique, convivialité, solidarité : trois mots qui résument les Solidays. Pendant trois jours, les plus grands artistes défilent sur scène pour le plus grand bonheur du public. Organisé par l’association Solidarité Sida pour promouvoir la lutte contre le VIH, ce festival mobilise plus de 1 700 bénévoles.

Les bénévoles doivent participer à une formation sur les infections sexuellement transmissibles (IST). Jérémy et Violette sont bénévoles, spécialisés dans la prévention. Ils forment les nouvelles recrues.

Informer sur les IST

"C’est important d’apporter aux bénévoles de l’association un minimum de connaissances sur les IST et le VIH. On cherche également à parler aux jeunes, car on pense qu’ils sont les moins informés sur certains sujets. On espère derrière qu'ils transmettront à leurs amis, à leur famille, à leurs frères et sœurs tout ce qu’ils auront appris durant cette formation", explique Jérémy Le Gall, bénévole à Solidarité Sida.

Dépistage, mode de contamination, vaccination, traitements… Pendant deux heures, tous les sujets sont abordés sans tabou. "La syphilis se transmet par pénétration, mais pas que, tout ce qui est rapport bucco-génital, non protégé, sans préservatif est un vecteur de risque, car c’est une IST qui se transmet par contact muqueuse/muqueuse typiquement une fellation, un cunnilingus, un anulingus", poursuit Jérémy Le Gall.

"Il n’y a pas que le VIH, il y a d'autres choses"

"Je ne connaissais pas vraiment les symptômes qui étaient liés à ces IST, la manière dont elles sont transmises et encore, il faudra que je relise certains documents, car je n’ai pas tout retenu. C’est intéressant de voir qu’il n’y a pas que le VIH, qu’il y a plein d’autres choses", confie Jade, 21 ans.

Pour imaginer les situations à risque de transmission du VIH, les animateurs proposent un petit jeu de dés.  " J’ai appris des choses assez basiques. Pour moi, ce n'était pas très clair qu'aujourd'hui le sida, s'il était bien traité, ne se transmettait plus du tout pour certaines personnes, que les moustiques ne transmettent pas le sida, je ne le savais pas", confie Marie, 23 ans.

85 000 préservatifs distribuées gratuitement

"Je sais que ce sont des choses que je pourrais apprendre à d'autres. J'ai souvent eu des copines qui venaient me voir 'j'ai fait ci, j'ai fait ça, j'ai peur, qu'est-ce que je dois faire...', c'est vrai que c'est important aussi de pouvoir être quelqu'un qui peut renseigner sur ces sujets", commente Clara 19 ans.

Le préservatif reste l’un des meilleurs moyens pour se protéger contre les IST et le VIH, alors 85 000 capotes seront distribuées gratuitement pendant le festival.