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Un premier traitement autorisé contre le vitiligo

Les patients atteints de vitiligo vont pouvoir bénéficier d'un premier traitement remboursé par l'Assurance Maladie.

Muriel Kaiser avec AFP
Rédigé le
Le vitiligo touche 1 à 2 % de la population mondiale  —  Shutterstock

C'est une bonne nouvelle pour toutes les personnes atteintes de vitiligo, une maladie auto-immune qui provoque une dépigmentation progressive de la peau. Elles pourront désormais pouvoir bénéficier d'un traitement.

Il s'agit de la crème Opzelura, développée par le laboratoire américain Incyte Biosciences. Celle-ci sera remboursé par l'Assurance Maladie, selon un arrêté paru mercredi 31 janvier au Journal officiel

La crème est destinée à traiter "le vitiligo non-segmentaire avec atteinte faciale chez l'adulte et l'adolescent de plus de 12 ans", précise le texte.

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Un accès direct au traitement

Cette prise en charge intervient dans le cadre d'un dispositif dit d'"accès direct", une mesure expérimentale inscrite dans la loi de financement de la sécurité sociale depuis 2022 pour que certains médicaments arrivent plus vite auprès des patients français.

"Le patient devra se procurer le traitement dans une pharmacie hospitalière" pendant la période d'accès direct, a indiqué à l'AFP la porte-parole du fabricant en France, Claire Lhériteau-Calmé.

Une crème à appliquer deux fois par jour

En appliquant la crème deux fois par jour, "le patient va se voir repigmenter de manière progressive", a-t-elle ajouté, se référant à des résultats d'une étude de phase III qui font état d'amélioration au visage au bout de six mois de traitement pour environ 31 % des patients.

Le traitement Opzelura est déjà disponible aux Etats-Unis, en Allemagne et en Autriche.

Le vitiligo, une maladie courante

L'association française du vitiligo estime qu'environ 1 à 2 % de la population mondiale est touchée par cette maladie chronique très visible qui peut entraîner une "altération importante de la qualité de vie, dans la relation aux autres et à soi-même".

Plus d’un million de personnes en France sont concernées par cette pathologie, selon Incyte Biosciences qui emploie 2 500 employés dont 50 dans l'Hexagone.

J'ai un vitiligo et alors ?  —  Le Magazine de la Santé - France 5

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