Le Covid à l'épreuve dans les boîtes de nuit
2200 fêtards ont profité d’une soirée en boîte de nuit sans masque ni jauge sanitaire, ce dimanche, à Paris. L’expérience permettra d’évaluer le risque de transmission du Covid-19 dans un lieu fermé.
Toute une soirée passée à chanter, danser, s'amuser entre amis, s’enlacer et boire des verres en boîte de nuit, le tout sans aucune restrictions dues au Covid-19. Un temps révolu ? Pas si sûr !
2200 clubbers ont pu profiter d’une soirée “pré-Covid”, ce dimanche, dans deux boîtes de nuit parisiennes. Objectif de l'opération : démontrer que “les lieux fermés ne sont pas des facteurs de risque de surpropagation entre personnes vaccinées”, selon l’infectiologue Jérémy Zeggagh.
A lire aussi : La justice rejette le recours d’une employée d’hôpital non-vaccinée
Volontaires vaccinés et sans facteurs de risque
Alors que les clubs ont rouvert le 9 juillet aux personnes disposant d'un pass sanitaire, cette soirée-test permettra de reconsidérer la jauge de 75% de capacité totale des clubs encore en vigueur, en cas de résultats encourageants.
Menée par l'agence de recherche ANRS/Maladies infectieuses émergentes, l’opération intitulée “Reviens la nuit” avait été reportée fin juin faute de volontaires. Ce dimanche, à leur arrivée à "La Machine du Moulin-Rouge" et à "La Bellevilloise", les volontaires, âgés de 18 à 49 ans, tous complètement vaccinés et sans facteurs de risque grave, ont dû fournir un échantillon de leur salive.
Un groupe en boîte de nuit, l'autre à la maison
Celui-ci sera comparé à un second échantillon, à remettre dans sept jours. Les clubbeurs ne sont pas les seuls participants: l'ANRS a demandé à un autre groupe de s'abstenir d'aller en boîte de nuit pour comparer le nombre de cas de personnes infectées entre les deux groupes.