Variole du singe : 17 cas confirmés en France

17 personnes infectées sur le territoire français. Parmi les cas de variole du singe identifiés, 13 l'ont été en Ile-de-France, 2 en Occitanie, 1 en Normandie et 1 en Auvergne-Rhône-Alpes. 

Pour rappel, la variole du singe ou "orthopoxvirose simienne" est une maladie infectieuse virale rare due au virus Monkeypox transmise essentiellement par des rongeurs à l’Homme, puis d'individu à individu par gouttelette ou contact rapproché. 

Des symptômes variés, moins graves que la variole humaine

Les symptômes sont comparables à ceux de la variole mais la maladie est moins sévère. Le patient infecté peut présenter une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un mal de dos, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons et de la fatigue. Des pustules apparaissent ensuite sur le visage, avant de se propager sur tout le corps. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) assure que cette maladie est moins dangereuse que la variole humaine classique.

Premières vaccinations pour les cas contacts

Vendredi, deux personnes ayant eu un contact à risque avec un malade de la variole du singe ont été vaccinées à l’hôpital Bichat, à Paris. Pour le moment, la vaccination est proposée aux personnes "ayant eu un contact considéré à risque", conformément à l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS).  

La durée d'incubation de la variole du singe est le plus souvent comprise entre 6 et 16 jours, pouvant aller de 5 à 21 jours. La HAS recommande d'administrer le vaccin "idéalement dans les quatre jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours". La semaine dernière, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon a précisé que la France disposait des stocks nécessaires de sérums contre la variole pour vacciner les cas contact. 

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