Variole du singe : un chien contaminé par ses maîtres à Paris
L’OMS a appelé les personnes infectées par la variole du singe à se tenir éloignées de leurs animaux de compagnie, après la découverte du premier cas supposé de transmission de l’humain au chien.
Il s’agit du “premier cas rapporté de transmission de l’être humain à l’animal”. Pour la première fois, deux hommes contaminés par la variole du singe ont transmis le virus à leur lévrier, à Paris, a annoncé ce mercredi 17 août Rosamund Lewis, une responsable technique à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la variole du singe.
Les experts étaient conscients du possible risque de transmission de l’homme à l’animal et les agences de santé demandaient d’ores et déjà aux personnes infectées de “se tenir éloignées de leurs animaux domestiques.”
Si ce premier cas de transmission de l’homme au chien peut inquiéter, notamment à cause du risque de mutation du virus, l’OMS se veut rassurante. “Nous devons rester vigilants”, bien que “les animaux de compagnie ne soient pas un risque” de propagation importante de l’épidémie, a souligné le directeur des situations d'urgence à l'OMS, Michael Ryan.
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Quels sont les symptômes pour les animaux ?
Les signes de contamination à la variole du singe sont les mêmes pour les humains et les animaux. Farah Kesri, vétérinaire et éthologue, était revenue sur ces symptômes pour Allodocteurs.fr en juillet dernier.
“Votre animal aura d’abord une phase de fébrilité, de chaleur, de fièvre et de fatigue”, énumérait-elle. “Il aura ensuite les ganglions gonflés, surtout au niveau du cou, et des pustules remplies de liquide vont apparaître quelques jours après l’infection, comme pour les humains.”
Comment protéger son animal de compagnie ?
“Contrairement au Covid, le virus de la variole du singe est extrêmement résistant au milieu extérieur”, précisait la vétérinaire. “Nettoyer la cage, le coussin ou les endroits où votre animal est susceptible de rester permet de limiter le risque de contamination de votre animal.”
Ces recommandations rejoignent celles de l’OMS, qui ajoute notamment que "la gestion des déchets est essentielle" pour réduire le risque de contamination des rongeurs et des autres animaux en dehors du foyer domestique.